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Hong Kong : les fondateurs d'Occupy Central appellent à évacuer

Les trois fondateurs d'Occupy Central, le principal mouvement pro-démocratie de Hong Kong, appellent les manifestants à s'en aller, alors que les leaders étudiants eux durcissent le mouvement. Certains sites sont occupés depuis deux mois par des milliers d'étudiants qui réclament une réforme électorale.
Article rédigé par Yann Bertrand
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Des milliers de personnes occupent depuis plusieurs semaines certains sites de Hong Kong © NEWSCOM/SIPA)

La situation évolue, mais les discours restent encore assez confus à Hong Kong ce mardi. Après deux mois de lutte pour réclamer le suffrage universel dans cette ancienne colonie britannique - rétrocédée à la Chine en 1997 -, les leaders du principal mouvement pro-démocratie, Occupy Central, ont annoncé leur reddition à la police, qui est devenue "hors de contrôle " selon eux. Ils appellent dans le même temps les étudiants à évacuer les sites toujours occupés, voulant faire prendre une nouvelle forme au mouvement.

"La reddition n'est pas un signe de lâcheté. Se rendre, ce n'est pas échouer, c'est la dénonciation silencieuse d'un gouvernement sans coeur" (Benny Tai, fondateur d'Occupy Central)

Mais du côté des étudiants, plus radicaux, le discours est discordant. Joshua Wong, notamment, le visage de cette lutte, a annoncé qu'il entamait une "grève de la faim indéfinie " ce mardi, tout en appelant les étudiants à se rassembler au coeur de la ville ce mardi. Il espère forcer par ce biais le gouvernement à ouvrir le dialogue. Ces derniers jours, les heurts entre protestataires, forces de l'ordre et militants à la solde du gouvernement se sont multipliés. La semaine dernière, le quartier symbolique de cette contestation, Mong Kok, avait été évacué.

("Nous n'abandonnons pas les protestataires, nous les poussons à comprendre que le combat pour la démocratie est long, et que nous avons besoin d'énergie pour le poursuivre ")

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