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Hollande à Bangui : une mission "dangereuse mais nécessaire"

Le président de la République a passé quatre heures ce mardi soir à Bangui, une ville sous couvre-feu, quelques heures après la mort de deux soldats. François Hollande leur a rendu hommage : "Ils ont donné leur vie pour en sauver d'autres."
Article rédigé par Rémi Ink
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
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Le président français est arrivé en fin d'après-midi ce mardi à l'aéroport de Bangui, où se trouve la base des forces françaises, en provenance d'Afrique du Sud où il avait assisté à la cérémonie d'hommage à l'ancien président sud-africain Nelson Mandela. Et il est reparti vers 23 heures.

"Il était temps d'agir. Ici même à Bangui près de 400 personnes ont été tuées. Il n'était plus temps de tergiverser ", a déclaré François Hollande devant les troupes françaises qu'il est venu "saluer et encourager ".

Dès son arrivée, le chef de l'Etat s'est recueilli devant les cercueils des deux soldats français morts lors d'une opération de désarmement des milices. Et il leur a rendu hommage :

 Ils ont donné leur vie pour en sauver d'autres, car tel est le sens de votre présence ici en Centrafrique"

Malgré ces deux pertes humaines, le président français l'a déclaré : la mission n'a pas changé, elle est dangereuse mais nécessaire. 

Sur le plan institutionnel, François Hollande a rencontré les autorités de transition. Il a répété qu'il souhaitait voir des élections générales organisées "dès le second semestre " 2014 et non début 2015, comme cela est en principe prévu par le calendrier de la transition politique centrafricaine. Mais on ignore, par exemple, s'il s'est entretenu avec  le président centrafricain Michel Djotodia qu'il avait vivement critiqué ce samedi. Il l'avait notamment accusé d'avoir "laissé faire " les massacres inter-religieux de ces derniers jours. 

 

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