Nouveau sursis de la dernière chance pour Athènes

Athènes a jusqu'à demain soir, jeudi 9 juillet, pour présenter de nouvelles propositions de réformes à ses créanciers. Alexis Tsipras, tout sourire, vient d'obtenir un court délai pour finaliser ses propositions. Face à la crise grecque, les Etats de la zone euro sont divisés. 15 pays, dont l'Allemagne, défendent une ligne plutôt ferme. "Le défi pour dimanche sera de voir si les conditions sont réunies pour reprendre les négociations. 'Oui' ou 'non', ni plus ni moins", a annoncé la chancelière allemande Angela Merkel.

Un plan de sortie déjà prêt

Une autre ligne est plus minoritaire : celle de ceux qui veulent toujours et encore négocier et qui soutiennent un plan de sauvetage de la Grèce, à l'image de François Hollande qui a déclaré : "Est-ce qu'un accord est encore possible ? Je réponds 'oui' mais il faudra qu'il n'y ait pas de perte de temps". En cas d'échec des négociations, les Européens se préparent au pire : "Nous avons un scénario prêt et détaillé, prévoyant une sortie de la Grèce de la zone euro", a ainsi confié le président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. 

Le compte à rebours a commencé : dimanche, les chefs d'Etats européens attendent des propositions concrètes du gouvernement grec.