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La Grèce peine à vendre ses biens
C'est l'un des piliers de l'assainissement des finances publiques grecques. La vente des actifs d'Etat devrait rapporter près de neuf milliards d'euros d'ici 2015. A terme, l'objectif est de récupérer 50 milliards d'euros. Mais les investisseurs ne se bousculent pas, contraignant l'Etat à repousser son calendrier.
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La Grèce tablait sur une recette de 19 milliards d'euros. C'est d'ailleurs sur cette base que l'Union européenne et le FMI ont accordé leur aide. Il faut se rendre à l'évidence que cette somme ne sera pas collectée d'ici 2015.
Dans Slate, John Sfakianakis, un économiste grec, explique les raisons de cette lenteur. «Les privatisations, qui doivent convaincre les investisseurs étrangers de revenir, ne peuvent être menées en l’absence de réformes plus fondamentales encore. Il serait évidemment dangereux de vendre les biens de l’Etat à des oligarques privés.»
Pourtant, le catalogue est copieux. On y trouve les services publics de l'eau et de l'électricité, des bâtiments officiels, des terrains en bord de mer, des sources thermales et même une chaîne d'hôtels. Mais le programme se heurte à de nombreux obstacles juridiques et politiques.
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