La démission d'Alexis Tsipras, un acte stratégique ?
Le Premier ministre grec a appelé à des élections anticipées. La journaliste Angélique Kourounis fait le point pour France 3 .
Ce jeudi 20 août, le Premier ministre grec, Alexis Tsipras a démissionné et appelé à des élections anticipées. Pour cette échéance électorale, Alexis Tsipras mise sur sa cote de popularité très élevée, plus de 40% dans les sondages. La journaliste Angélique Kourounis fait le point pour France 3 . "Ce n'est pas vraiment un pari risqué dans la mesure où aux précédentes élections, il a loupé la majorité absolue uniquement de deux sièges. Il a obtenu 149 sièges sur 300 (...). Maintenant il n'a plus que 119 sièges sur 300, il est donc l'otage de l'opposition et la situation ne pouvait plus durer. Tout le monde s'attendait à ce qu'il y ait de nouvelles élections", explique la journaliste.
Opposition à construire
Le délai très court des nouvelles élections permettrait à Alexis Tsipras d'avoir une longueur d'avance. "Les élections vont avoir lieu dans quatre semaines et dans quatre semaines, seul lui pourra bien se préparer. Il a tout l'appareil d'Etat derrière lui alors que l'opposition tant de son parti que l'opposition socialiste, conservatrice ou centriste n'aura pas vraiment le temps d'autant que cette opposition est en train de se construire, donc pour l'instant c'est un bénéfice complet pour Alexis Tsipras si la date du 20 septembre est maintenue", souligne aussi Angélique Kourounis.
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