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Accident ferroviaire en Grèce : la colère monte après la catastrophe

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Accident ferroviaire en Grèce : la colère monte après la catastrophe
Article rédigé par France 3 - E. Bonnasse, L. Sabas
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En Grèce, un deuil national a été décrété pendant trois jours après la collision entre deux trains qui a fait 46 morts, dans la nuit du mardi 28 février au mercredi 1er mars. La population pointe du doigt l'état du réseau ferroviaire.

Sous les carcasses de wagons calcinés, quelques corps ont encore été évacués, jeudi 2 mars. En Grèce, deux jours après l'accident de train qui a causé la mort d'au moins 46 personnes, les secouristes continuent leurs recherches. Mais l'espoir de retrouver des passagers vivants est pratiquement nul. Pourquoi deux trains, l'un transportant des voyageurs, l'autre de la marchandise, se sont-ils retrouvés sur la même voie, fonçant l'un vers l'autre pendant plusieurs kilomètres, jusqu'à l'impact ? 

Une erreur humaine

Pour le gouvernement, il s'agit d'une erreur humaine. L'homme accusé est le chef de la gare la plus proche de l'accident, à Larissa (Grèce). Il l'a lui-même reconnu. Entendu au tribunal pour "homicide par négligence", il risque la prison à perpétuité. Pour des manifestants grecs, c'est tout le système qui est en cause. La colère des Grecs a éclaté, mercredi soir, devant le siège de la compagnie ferroviaire nationale, à Athènes (Grèce). Une révolte contre des infrastructures vétustes, signalées depuis des années par les syndicats. Trois jours de deuil national ont été décrétés dans le pays.

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