Cet article date de plus d'onze ans.

G8 : toujours pas d'accord sur une intervention militaire en Syrie

Seconde journée pour le G8 qui se déroule en Irlande du nord. Au programme des discussions de ce mardi matin, le conflit en Syrie sur lequel chaque grande puissance arrive avec ses propres arguments.
Article rédigé par Ouafia Kheniche
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Reuters)

Obama est
sceptique, Poutine isolé, Hollande pessimiste et Al-Assad menaçant. Le conflit
syrien continue à diviser alors que, ce mardi matin en Irlande du Nord, les discussions
du G8 sur le sujet se poursuivent.

Dès lundi, le président américain a déclaré lors d'une interview qu'il était
sceptique sur l'idée d'une intervention militaire en Syrie. Par conséquent, selon
Barack Obama, l'instauration d'une zone d'exclusion aérienne ne mettra pas fin
à la guerre civile.

Malgré tout, les Etats-Unis assurent avoir la preuve que le
régime syrien utilise des armes chimiques. Il s'agirait donc pour les
Américains d'aider militairement les rebelles sans toutefois préciser quelle
forme prendrait cette aide.

Bachar al-Assad menace les Européens

François Hollande a, dès
son arrivée à Lough Erne en Irlande du Nord, vertement critiqué l'attitude de Vladimir
Poutine qui "continue de livrer des armes au régime de Bachar al-Assad
alors que l'opposition n'en reçoit que très peu et qu'elle est aujourd'hui
massacrée
".

Poutine isolé face aux autres
dirigeants du G8, demeure l'allié indéfectible du régime de Damas. Le président
russe
a malgré tout prévenu les Occidentaux contre toute velléité d'armer les
rebelles syriens.

Pour sa part, le
président syrien Bachar al-Assad, a également menacé les européens dans une
interview accordée à la presse allemande. "Si les Européens livrent des armes,
l'arrière-cour de l'Europe deviendra (un terrain) pour le terrorisme et l'Europe
en paiera le prix
."

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.