François Hollande : "Tout conduit à considérer" que Damas est "responsable" de l'attaque chimique
La pression monte encore un peu plus autour du dossier syrien. Alors qu'Iraniens et Américains multiplient les déclarations, prudentes pour l'instant, mais menaçantes, François Hollande a réagi lui aussi, dimanche matin.
Le président de la République affirme dans un communiqué, à la suite d'un entretien avec le Premier ministre australien Kevin Rudd, qu'il y a "désormais un faisceau d'évidences indiquant que l'attaque du 21 août était de nature chimique " et que tout conduit "à considérer le régime syrien comme le responsable de cet acte inqualifiable ". Un peu plus tôt dans la matinée, le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius, en marge d'un déplacement en Israël, avait fait une déclaration dans ce sens.
Condamnation "sans réserve "
Il y a deux jours, dans un entretien avec le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-moon, le chef de l'État avait évoqué "l'usage probable d'armes chimiques ".
L'Élysée a publié un deuxième communiqué, dans lequel est indiqué qu'au cours d'un autre entretien téléphonique, François Hollande et David Cameron, le Premier ministre britannique, ont "condamné sans réserve l'usage d'armes chimiques en Syrie ".
Le régime syrien a autorisé dimanche après-midi les enquêteurs de l'ONU présents en Syrie à venir enquêter sur les lieux de l'attaque près de Damas.
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