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François Hollande en Chine : "Ils ont parfaitement répondu à nos demandes"

Le président de la République a effectué vendredi la seconde journée de sa visite officielle en Chine. Une visite placée sous le signe économique et commercial, marquée par la signature de contrats et la tentative de trouver de nouveaux débouchés pour les entreprises françaises, qui s'est terminée à Shanghai, poumon économique du pays.
Article rédigé par franceinfo
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  (Maxppp)

Une visite de 37 heures laisse peu de place à l'improvisation, forcément. Et comme l'agenda de François Hollande est très serré pour ce voyage présidentiel en Chine, le premier de son mandat, cette dernière journée s'est déroulée au pas de charge.

Le commerce, toujours

La journée de jeudi avait été marquée par la signature de quelques contrats, concernant Airbus et Areva, notamment. Un premier succès, alors que François Hollande est venu chercher à Pékin un ré-équilibrage de la balance commerciale entre les deux pays.

"Le monde a besoin de la Chine et de la France pour approfondir les régulations, intensifier un certain nombre de démarches, mieux gouverner la planète, et pour régler un certain nombre de conflits ou conjurer des menaces" (François Hollande)

Cette ambition s'est prolongée vendredi matin au cours d'un entretien privé, au coeur de la magnifique Cité interdite, avec le Premier ministre chinois Li Keqiang, qui a déclaré : "La Chine veut importer davantage de produits français ". Peu après, cette confidence de François Hollande aux journalistes : "Ils ont parfaitement répondu aux demandes que nous faisions ".

> À lire : la visite d'État vue par la presse chinoise

Pour conclure sa tournée pékinoise, François Hollande et sa compagne Valérie Trierweiler ont déjeuné en tête à tête avec le président chinois Xi Jinping et sa femme Peng Liyuan.

Dernière étape : Shanghai

Entre Pékin et Paris, la visite présidentielle passe par Shanghai, le véritable poumon économique de la Chine, passage devenu obligé. Mais en ce moment, impossible de s'arrêter à Shanghai sans évoquer la menace de la grippe H7N9, qui a fait 23 morts en Chine, et a poussé les autorités de la grande métropole à faire abattre des centaines de milliers de volailles. Dans ce contexte, François Hollande a effectué une visite à l'institut Pasteur, installé dans de nouveaux locaux, mais le chef de l'État avait prévenu, jeudi, cité dans la presse chinoise, qu'il était prêt à manger "autant de poulets qu'il le faudrait " pour montrer sa confiance.

Autre temps fort, l'inauguration d'une école d'ingénieurs suivie d'un débat avec les étudiants sur le rôle de la Chine et de la France dans le monde. François Hollande leur a notamment livré sa méthode, pour sortir la France des difficultés économiques : "Nous traversons la rivière en nous appuyant sur les pierres, à tâtons ", paraphrasant le père du décollage chinois, Deng Xiaoping.

Un dernier mot à l'attention de la communauté française de Shanghai, puis retour à Paris, et à un contexte économique toujours aussi préoccupant suite à la révélation du chiffre record du nombre de chômeurs en mars.

 

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