Florence Cassez : un 7e réveillon dans les geôles mexicaines
Son arrestation remonte au 8 décembre
2005 sur une route menant à Mexico, en compagnie de son petit ami de l’époque,
Israel Vallarta.
Après plus de 20 heures passées seule, dans un car de la police, elle est
livrée en pâture aux caméras de télévision le matin du 9 décembre. Pour les
besoins de la mise en scène de la libération "en direct ", par la police fédérale, de trois otages
dans le ranch de Vallarta.
En dépit de multiples
contradictions dans les témoignages à charge et d’atteintes au droit et à la
présomption d’innocence dénoncées par ses avocats, Florence Cassez est
condamnée à 60 années de prison pour enlèvements, délinquance organisée et port
d’arme prohibée. Un jugement rendu définitif en février dernier, et à l’origine
de l’annulation de l’Année du Mexique en France.
"Doute raisonnable"
Quelques jours plus tard, la Française
reprenait le combat, en déposant un recours en révision devant la Cour suprême mexicaine.
Recours jugé, contre toute attente, recevable.
Florence Cassez a repris espoir. Un espoir nourri par des changements
perceptibles dans l’opinion publique. Dans ce pays gangréné par les enlèvements
et sans pitié pour ses auteurs, le cas de la Française commence à être traité
différemment par les médias. Plusieurs revues soulignant "le doute raisonnable" qui naît à
la lecture du dossier.**
"Le flot de lettres de soutien que je reçois de France, le soutien
permanent du président Sarkozy, le soutien récent d’Alain Delon lors de la
cérémonie de Miss France, toute cela m’aide aussi à vivre et à espérer",
confiait-elle il y a quelques jours à l’AFP.
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