Cet article date de plus de huit ans.

Agressions à Cologne : presque tous les suspects sont d'origine étrangère

Plus de 500 plaintes ont été déposées après les violences qui ont émaillé la nuit de la Saint-Sylvestre dans cette ville allemande.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
La gare de Cologne (Allemagne), où ont lieu des violences la nuit du Nouvel An, le 11 janvier 2016.  (PATRIK STOLLARZ / AFP)

Les autorités allemandes ont annoncé, lundi 11 janvier, que la quasi-totalité des suspects des violences, notamment sexuelles, qui avaient émaillé la nuit du Nouvel An à Cologne étaient d'origine étrangère.

"Tant les déclarations des témoins que les rapports de la police [locale] et les descriptions de la police fédérale indiquent que les personnes qui ont commis ces crimes étaient presque exclusivement d'origine immigrée", a déclaré Ralf Jäger, ministre de l'Intérieur de l'Etat régional de Rhénanie-du-Nord-Westphalie.

Ces événements ont instillé un peu plus le doute dans l'opinion publique sur la capacité du pays à intégrer le million de demandeurs d'asile arrivés en 2015 de Syrie, d'Irak, d'Afghanistan ou d'Afrique du Nord.

Six Pakistanais et un Syrien agressés

Le nombre de plaintes pour violences lors de la nuit de la Saint-Sylvestre à Cologne ne cesse d'exploser : il s'élève à 516, selon le dernier décompte de dimanche, dont environ 40% pour des faits d'agression sexuelle.

Dans la soirée de lundi, une manifestation contre les réfugiés et contre la chancelière allemande est organisée à Leipzig par la branche locale du mouvement islamophobe Pegida, après un rassemblement à Cologne au cours du week-end marqué par des heurts avec la police.

Par ailleurs, six Pakistanais et un Syrien ont été agressés par des inconnus à Cologne dans la nuit de dimanche à lundi, selon la police, qui a ouvert une enquête pour déterminer si ces faits étaient le résultat de représailles aux agressions du Nouvel An.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.