Les jeunes Roumaines étaient repérées quand elles étaient encore mineures avant d'être envoyées en Espagne avec lapromesse de travailler en tant que "gardiennes d'enfants ou de personnes âgées ", explique la police espagnole.Mais une fois arrivées dans des "bordelsgéants" à La Jonquera, à la frontière franco-espagnole, les proxénètes les "menaçaient, les frappaientet les violaient en permanence, les maintenant dans un régime de semi-esclavageavec des journées de 13 à 14 heures ", poursuit le communiqué. Le Lady's Dallas fait partie des établissements impliqués dans cette affaire.70 euros pour le logementPar ailleurs, les bourreaux leurs prélevaient de force leurs empreintes digitales pour les faire pointer, ils utilisaient également des brouilleurs pour empêcher les jeunes femmes de prévenir leurs familles. L'Indépendant précise qu'elles étaient obligées de verser 70 euros par jour pour le logement, cinq euros pour l'électricité, 2 pour chaque rouleau de papier toilette et sept pour le savon. Elles étaient également tenues de réaliser un test sanguin tous les mois et à leurs frais.En tout, 19 personnes ont été interpellées. Le réseaus'organisait en deux groupes. Le premier était composé de Roumains "installés dans la région de Braila " en Roumanie. Un mandat d'arrêteuropéen a d'ailleurs été lancé contre deux de ses membres qui se trouvent surplace. "Le second groupe était chargé de gérer 'un bordel géant' à laJonquera ".Dans cette ville située à la frontière entre la France et l'Espagne,les enquêteurs ont découvert 101.290 euros, un fusil, un revolver, desmunitions et plusieurs couteaux.