Un attentat déjoué dans le métro d'Athènes
Un dispositif incendiaire a été découvert samedi par un conducteur du métro athénien lors d'un arrêt en station. Il a été désamorcé par la police.
L'engin se trouvait sous un siège, caché dans un paquet cadeau. La police grecque a annoncé dimanche 26 février avoir désamorcé la veille un engin incendiaire artisanal à retardement dans une rame du métro d'Athènes à destination de l'aéroport.
Il s'agit du premier incident de ce type signalé dans la capitale grècque, en proie à d'important mouvements de protestation ces derniers mois. Le dispositif incendiaire a été découvert par le conducteur du métro athénien lors d'un arrêt en station, en début de ligne. Très artisanal, il était composé d'un mécanisme d'horlogerie, de piles et de 4 litres d'essence. Selon les premiers élément de l'enquête menée par la police grècque, le mécanisme était réglé pour se déclencher peu avant le moment où l'engin a été découvert, sans que ne soit exclu sa mise à feu alors que la rame circulait, a indiqué la police.
Les auteurs de l'action n'ont procédé à aucun appel d'avertissement, contrairement à un mode opératoire fréquent en Grèce. Depuis des années, les attentats à l'engin incendiaire artisanal sont récurrents dans le pays et visent des bâtiments et véhicules publics, bancaires et diplomatiques. Jamais les transports en commun d'Athènes n'avaient été visés. La police impute ces actions à la mouvance anti-autoritaire locale, actuellement en ébullition contre la cure d'austérité dictée au pays surendetté par l'UE et le FMI, en contrepartie de son sauvetage financier.
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