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Ukraine : trois anciens présidents se rallient à l'opposition

Les soutiens se multiplient pour l'opposition ukrainienne engagée dans un bras de fer avec le pouvoir. Les trois anciens présidents ukrainiens qui ont dirigés le pays depuis son indépendance ont écrit une lettre ouverte pour soutenir leur mouvement. Les manifestants peuvent également compter sur l'appui de nombreux Occidentaux.
Article rédigé par Antoine Krempf
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Vasily Fedosenko Reuters)

"Solidarité avec les actions pacifiques de centaines de
milliers de jeunes Ukrainiens
" qui ont exprimé "leur attachement au
choix européen, aux valeurs démocratique, suscite le respect
". Ces mots
ont été adressés ce mercredi aux manifestants mobilisés contre le pouvoir
ukrainien. Et leurs auteurs ne sont pas des inconnus dans le pays : Léonid
Kravtchouk, Léonid Koutchma et Viktor Ioutchenko, soit les trois présidents qui
se sont succédé à la tête de l'Ukraine depuis son indépendance en 1991.

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Les manifestants ont également reçu la visite du ministre
des Affaires étrangères ce mercredi sur la place de l'Indépendance à Kiev.
"Nous sommes ici en tant qu'Européens chez les Européens. Les portes de l'Union
européenne sont ouvertes. L'Ukraine doit être à bord de l'Europe et les
propositions européennes restent d'actualité
", a notamment lancé Guido
Westerwelle après une rencontre avec les leaders de l'opposition.

Depuis la
Moldavie, le secrétaire d'Etat américain John Kerry s'est également adressé aux
opposants : "Au peuple ukrainien, nous disons : vous méritez la
possibilité de choisir votre avenir
".

"Arrêter l'escalade de la tension politique "

De son côté, le pouvoir ukrainien a reçu le soutien de
Moscou. Le ministre russe des Affaires étrangères a dénoncé l'ingérence des
pays de l'Otan dans les affaires intérieures du pays. Le Premier ministre
ukrainien a appelé ce mercredi matin à "arrêter l'escalade de la tension
politique
".

Mykola Azarov rappelle que la motion de censure du gouvernement a été rejetée : "Le Parlement a exprimé sa
confiance dans le gouvernement. C'est un fait que l'opposition et nos
partenaires à l'étranger doivent accepter
". Vivement critiqué depuis les
affrontements de la semaine dernière, le ministre de l'Intérieur a "interdit
à ses subordonnés d'utiliser la force contre les manifestants pacifiques
",
d'après un message posté sur son compte Facebook.

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