Cet article date de plus de treize ans.

Tuerie de Termonde: l’agresseur inculpé pour assassinats

Le Belge de 20 ans qui a tué hier matin deux bébés et une puéricultrice dans une crèche à Termonde, dans l'ouest de la Belgique, a été inculpé ce matin d'assassinats et de tentatives d'assassinat. Il a été placé en détention provisoire.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Radio France © France Info)

Interpellé hier peu après le drame, le jeune homme de 20 ans, interrogé par les enquêteurs pendant 10 heures, n’a toujours pas expliqué son geste. Il a toutefois reconnu les faits.

Il est entré hier dans la crèche et s'est immédiatement attaqué aux enfants avec un couteau. Un enfant et une puéricultrice de 54 Ans ont été tués sur le coup ; un autre enfant a succombé peu après à ses blessures. Douze autres victimes, dix enfants et deux puéricultrices, ont été hospitalisées avec de nombreuses blessures. Un bébé de 6 mois et un enfant de 3 ans sont dans un état grave, mais leurs jours ne sont pas en danger, selon l'hôpital universitaire de Gand, où ils ont été opérés.

Le tueur a été présenté hier soir à un juge d'instruction, qui l'a inculpé et "placé sous mandat d'arrêt". Il a été inculpé ce matin d'assassinats et de tentatives d'assassinat et placé en détention provisoire, selon le parquet de Termonde. Le parquet qui dément que l'homme a un passé psychiatrique, une rumeur qui circule avec insistance en Belgique.

Ce matin, un registre de condoléances a été ouvert devant la crèche de Termonde.

Un quotidien populaire flamand, Het Laatste Nieuws, indique que l'homme avait sur lui, au moment de son arrestation, un second couteau et le nom d'une seconde crèche situé à trois kilomètres. "Un second bain de sang a pu être évité", estime le quotidien.

Au lendemain du drame, les journaux s'interrogeait également sur la
nécessité de renforcer la sécurité dans les lieux accueillant le public, et les
enfants en particulier.

"La tentation peut être grande, après une telle tragédie, de disposer aux
portes de nos stades, de nos banques, de nos théâtres mais aussi de nos écoles,
de nos crèches et pourquoi pas de nos rues des gardiens, des militaires, des
policiers", relève le quotidien francophone La Libre Belgique. "Ce n'est pas comme cela qu'on résoudra le problème de la +folie+ des hommes", estime toutefois le journal dans son éditorial.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.