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Tuerie de Chevaline : le frère de Saad al-Hilli arrêté en Grande-Bretagne

La police britannique annonçait avoir arrêté un suspect de 54 ans dans le comté de Surrey, près de Londres - là où vivait la famille al-Hilli, décimée en septembre dernier à Chevaline, en Haute-Savoie. La justice française a confirmé qu'il s'agissait bien du frère de la victime, Zaïd, arrêté à sa demande.
Article rédigé par Guillaume Gaven
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Olivia Harris Reuters)

Un homme sous les verroux. La police britannique annonce avoir arrêté lundi matin un homme de 54 ans, dans le comté de Surrey, près de Londres. Un homme soupçonné "d'avoir participé à un complot pour commettre un meurtre ", précisent les enquêteurs britanniques. "Il est actuellement en garde à vue, où il sera soumis à interrogatoire ". Sans autre précision.

La justice française est plus affirmative. L'homme arrêté à sa demande n'est autre que le frère de la victime, confirme le procureur de la République d'Annecy : "Nous avons estimé qu'il y avait suffisamment de charges pour l'entendre sous le régime de la garde à vue ", a expliqué Eric Maillaud. "Nous devons lui poser des questions sur son emploi du temps, ses relations avec son frère et l'héritage familial ".

Aucun élément nouveau

Pour autant, le procureur précise : "la piste familiale reste privilégiée, même si aucun élément nouveau n'est dernièrement apparu ". En fait, Zaïd avait été convoqué le 21 juin par les juges d'intruction en France, mais il a refusé de se déplacer. C'est cette mauvaise volonté qui a justifié sa garde à vue lundi matin.

Parmi les hypothèses retenues par les enquêteurs, donc, celle d'un différend familial tient toujours la corde. Saad et Zaïd étaient brouillés depuis plusieurs mois, à propos de l'héritage de leur père, portant sur plusieurs millions d'euros. Le mobile existe, mais il n'y a pas d'élément matériel concret supplémentaire, précise-t-on du côté de l'enquête.

Le 12 septembre dernier. Saad al-Hilli, sa femme Iqbal et sa belle-mère étaient retrouvés morts, tués de plusieurs balles dans la tête, à bord de leur voiture. Un cycliste de la région, Sylvain Mollier, gisait à leurs côtés, victime collatérale de ce qui ressemblait fortement à un règlement de comptes.

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