Terrorisme : la Belgique face aux dérives communautaires
Une équipe de France 3 a enquêté sur les origines de la filière terroriste en Belgique.
Il se disait journaliste pour un média communautaire. Interpellé jeudi 24 mars à Bruxelles, Fayçal Cheffou serait en fait le troisième terroriste de l'attaque à l'aéroport de Zaventem. Il avait été repéré pour son radicalisme, au point que le maire de Bruxelles lui fasse interdire l'accès au parc dans lequel il avait l'habitude de recruter.
Un radicalisme bien implanté
Cette haine prêchée jusque dans les jardins bruxellois, un jeune homme en avait déjà parlé à France 3 il y a un an à Molenbeek. Il disait avoir vu des islamistes entreprendre des jeunes au parc. L'organisation du culte en Belgique, où curés, imams et rabbins sont payés par l'État, était censée prémunir le pays de dérapages intégristes. Mais les plus radicaux, exclus des mosquées, n'hésiteraient pas à se poster devant l'entrée et distribuer des tracts qui remettent en cause l'intégrité de ces lieux de culte officiels.
La situation actuelle de la Belgique serait en fait liée à la présence du wahhabisme sur le territoire depuis les années 1960, avec l'arrivée d'imams particulièrement rétrogrades. À cela s'ajoute une crise politique quasi structurelle : tiraillé entre Flamands et Wallons, l'État fédéral était encore, il y a peu, assez faible et peu réactif.
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