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Tourisme : prêts à partir en vacances à Tchernobyl ?

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Tourisme : prêts à partir en vacances à Tchernobyl ?
Tourisme : prêts à partir en vacances à Tchernobyl ? Tourisme : prêts à partir en vacances à Tchernobyl ? (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
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Trente-trois ans après la catastrophe nucléaire, Tchernobyl (Ukraine) est devenue une attraction touristique, où 70 000 visiteurs se sont pressés en 2018.

La série Tchernobyl a dopé le filon touristique du site éponyme. Une manne que compte bien exploiter l'Ukraine, trente-trois ans après la catastrophe nucléaire. Pourtant, Tchernobyl est une ville fantôme où toute vie humaine semble avoir disparu. Elle reste cependant le témoin d'une époque soviétique disparue. Aujourd'hui, pour entrer dans la zone interdite autour de la centrale, le principal obstacle est l'embouteillage de cars transportant des touristes. À l'entrée, chaque visiteur signe une simple décharge, présente son passeport et reçoit un compteur Geiger.

Pripyat, une ville abandonnée

Venus du monde entier par petits groupes de 20 personnes, ils vont passer la journée sur le site moyennant 130 euros. Le point d'orgue de la visite est situé à 3 km du réacteur. Il s'agit de la ville de Pripyat. Avant l'accident qui reste la pire catastrophe nucléaire de l'Histoire, elle était une ville modèle de l'Union soviétique. 50 000 habitants y vivaient et profitaient de nombreuses infrastructures modernes. Touchée de plein fouet par les radiations, Pripyat a été abandonnée. Depuis trente-trois ans, seuls les touristes y sont revenus.

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