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Selon un représentant du FMI, des économies budgétaires supplémentaires seront "nécessaires" en Grèce.

Le représentant permanent du FMI à Athènes Bob Traa a prôné lundi une réforme urgente de l'administration fiscale et a mis en garde le gouvernement grec contre "des impôts de plus en plus élevés".Le ministre grec des Finances a fait le point à 16h GMT lors d'une téléconférence avec la troïka représentant les créanciers du pays (zone euro et FMI).
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Le Premier ministre grec et son ministre des Finances, MM.Papandreou (D) et Venizelos, le 11 september 2011 en Grèce. (AFP / ARIS MESSINIS)

Le représentant permanent du FMI à Athènes Bob Traa a prôné lundi une réforme urgente de l'administration fiscale et a mis en garde le gouvernement grec contre "des impôts de plus en plus élevés".

Le ministre grec des Finances a fait le point à 16h GMT lors d'une téléconférence avec la troïka représentant les créanciers du pays (zone euro et FMI).

Evangelos Venizelos exposera le plan d'assainissement des comptes publics aux inspecteurs de l'Union européenne et du Fonds monétaire international, qui décideront ou non de débloquer les dont Athènes aura besoin en octobre.

Le représentant permanent du FMI à Athènes, Bob Traa, a par ailleurs précisé que la récession devrait se poursuivre pendant toute l'année 2012 en Grèce, pour la quatrième année consécutive mais à un rythme plus lent, à -2,5% du Produit intérieur brut et que la reprise n'est prévue qu'en 2013.

Selon les médias grecs, le gouvernement s'apprêtait après son rendez-vous avec les représentants des créanciers à annoncer un nouvel effort à hauteur de quelque 4 milliards d'euros pour tenir le budget de 2011 et boucler celui de 2012.

Ces mesures devaient viser pour l'essentiel à une réduction plus rapide et plus importante des dépenses publiques, avec notamment évoquées l'instauration d'un plafond aux pensions de retraites, et de nouvelles coupes de personnel dans les organismes para-publics.

Appelés à une nouvelle rallonge d'aide, les bailleurs de fonds reprochent à Athènes des retards dans les réformes promises, allant des privatisations à la libéralisation du marché du travail, et un dérapage budgétaire résultant de l'aggravation de la récession sous le coup de l'austérité, mais aussi de l'incapacité de l'appareil d'Etat grec à encaisser les rentrées fiscales et à couper suffisamment dans les dépenses publiques.

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