Sarkozy, Merkel et Papandréou pour une Grèce dans la zone euro
Premièrement, la Grèce est sur le point d'être mise en faillite et ses créanciers en seront pour leurs frais. Deuxièmement, de plus en plus de voix s'élèvent pour demander la sortie de la Grèce de la zone euro. Et bien c'est non et non, si l'on en croit les trois dirigeants français, allemand, et grec, qui se sont entretenus en fin d'après-midi en visioconférence.
Par voie de communiqué, l'Elysée a souligné que Nicolas Sarkozy et Angela Merkel sont “convaincus que l'avenir de la Grèce est dans la zone euro”. Pan sur le bec de ceux qui voyaient Athènes larguer les amarres pour aller vivre une difficile vie payable en drachmes.
Mais la France et l'Allemagne ne s'érigent pas en rempart de la Grèce pour rien. Georges Papandréou a affirmé “la détermination absolue de son gouvernement à prendre toutes les mesures nécessaires pour mettre en œuvre l'ensemble des engagements souscrits”, explique le communiqué de l'Elysée, confirmé de source grecque.
Les deux poids lourds de la la zone euro ont mis la pression sur leur homologue grec, soulignant qu'il était “plus que jamais indispensable de
mettre pleinement en œuvre les décisions adoptées le 21 juillet”. Et ils ont appelé Athènes à appliquer de manière “stricte et effective du programme de redressement de l'économie grecque” qui conditionne le déboursement de ces aides.
D'autres pays européens ne sont pas aussi volontaristes. Ainsi la Finlande exige-t-elle par exemple que la Grèce mobilise des actifs en garantie pour prix de leur participation au nouveau plan. D'autres jugent que le pays ne s'en tirera pas et réclament une mutualisation des dettes européennes à travers l'émission d'euro-obligations. Le projet est à l'étude à la Commission européenne.
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