Cet article date de plus de treize ans.

Royaume-Uni : David Cameron donné en tête

Les premières estimations donnent le conservateur David Cameron en tête des élections législatives britanniques. Mais les "Tories", avec 305 sièges, n'ont pas la majorité absolue, selon ces tendances. Les travaillistes récolteraient 255 sièges. Les Libéraux-démocrates n'ont pas réussi la percée attendue avec 61 sièges attribués (63 en 2005).
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (Radio France © France Info)

ACTUALISE A 00 H :

Les bureaux de vote ont fermé au Royaume-Uni et les premières estimations donnent le conservateur David Cameron en tête. Mais les Tories ne sont pas pour autant encore à installés à Downing Street. Selon les estimations, ils n'obtiendraient pas la majorité nécessaire de 326 sièges pour former un gouvernement. Les dernières estimations donnent 305 sièges aux Conservateurs, les Travaillistes, 255, les Libéraux-démocrates 61 et les autres partis, 29.

Il ne s'agit là que d'estimations, pas de résultats. Mais si elles s'avèrent exactes, le Royaume-Uni se dirige vers un hung parliament , un parlement “suspendu” pour la première fois depuis 1974.
_ Plusieurs scénarios sont possibles. Soit David Cameron parvient à former une majorité avec les autres partis de droite, notamment les unionistes. C'est l'option que préfèreraient les conservateurs en cas de victoire trop courte. Soit il devra négocier avec les Libéraux-démocrates de Nick Clegg, qui pèsent plus lourds et risquent d'être plus coriaces dans les négociations.

Les travaillistes n'ont pas non plus dit leur dernier mot, mais là encore, si ces estimations reflètent bien les résultats, tout dépendra de l'attitude des “Lib-dem”. Le Labour pourrait tenter de se maintenir au pouvoir avec leur aide. C'est le souhait du numéro deux du gouvernement, Peter Mendelson. Mais Nick Clegg a toujours clamé qu'il ne jouerait pas les “faiseurs de rois”.

Par ailleurs, Gordon Brown et les Travaillistes, battus, mais sans déroute, pourraient calculer qu'une cure d'opposition d'une durée limitée pourrait les requinquer, pendant que les Conservateurs auront à faire le travail ingrat de gérer la crise.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.