Réactions mitigées après l'effacement de la dette grecque
En déplacement à Nice, le président de la République, candidat à la présidentielle a affirmé que le problème était "réglé ." Et il en a profité pour juger "irresponsable l'attitude " de ceux qui veulent remettre en cause le traité européen.
Marine Le Pen, la candidate du Front national estime elle que l'"oligarchie européiste et Nicolas Sarkozy font croire aux peuples que la situation grecque est réglée " et les "candidats du PS et de
l'UMP espèrent ainsi masquer au maximum leur collusion sur la question européenne. La vérité impose pourtant de dire que rien n'est réglé: la Grèce bénéficie simplement d'un nouveau petit répit de quelques semaines, comme elle en a déjà eu ces derniers moi s."
Selon Nicolas Dupont-Aignan, candidat de Debout la République à la
présidentielle qui s'exprimait sur Radio Classique/Public Sénat, "c'est une fausse bulle d'oxygène, cela va donner un petit répit de quelques semaines". "La Grèce ne peut pas s'en sortir sans sortir de l'euro".
Dominique de Villepin, le candidat de République solidaire interrogé sur RFI "ne croit pas du tout que la crise soit réglée en Grèce. On en reparlera dans deux ou trois semaines. Mais je me réjouis des avancées vers une union politique."
Philippe Poutou, le candidat du NPA est catégorique sur France Info: "Toute la crise de la dette sert de prétexte à faire payer encore plus cher aux peuples, à attaquer sur les retraites, sur les emplois publics. Et puis à côté de ça, on voit des fortunes".
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