Paris s'étonne après les critiques formulées mardi par Viviane Reding au sujet d'une circulaire ciblant les Roms
La commissaire européenne à la Justice et aux Droits des Citoyens menace la France de poursuite devant la justice européenne pour non respect de la législation de l'UE jugeant "honteuse" son attitude.
"L'heure n'est pas à la polémique, ni aux déclarations de ce type. L'heure est au travail en faveur de la population rom", a répondu le Quai d'Orsay.
"C'est dans cet esprit et avec cet objectif que nous travaillons très étroitement avec les autorités de Bucarest, un travail que nous entendons aussi mener avec nos partenaires roumains, avec la Commission européenne", a ajouté le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Bernard Valero.
"Tout le monde sait très bien", a dit M. Valero, que les quelque neuf millions de Roms en Europe "rencontrent des problèmes d'intégration et de socialisation dans leurs pays respectifs". Le porte-parole a rappelé qu'"il y a des fonds européens disponibles, qu'il y a des fonds européens qui sont versés et que nous souhaiterions voir utilisés davantage et mieux au bénéfice de l'intégration des Roms. Tout notre effort, toute notre mobilisation diplomatique sont orientés vers cet objectif".
Viviane Reding s'était déclarée "personnellement convaincue que la Commission européenne n'aura pas d'autre choix que d'initier des procédures en infraction contre la France".
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