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Vidéo Naufrages en Méditerranée : Xavier Bertrand demande un "blocus maritime" au large de la Libye

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Naufrages en Méditerranée : Xavier Bertrand demande un "blocus maritime" au large de la Libye (RTL)
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions

L'ancien ministre et député UMP a estimé, vendredi sur RTL, qu'il faut "une méthode ferme" pour mettre fin au trafic d'êtres humains pratiqués par les passeurs de migrants.

L'ancien ministre UMP Xavier Bertrand a demandé, vendredi 24 avril, un "blocus maritime au large des côtes libyennes" pour "empêcher" les bateaux de migrants de partir et estimé qu'il fallait "remettre de l'ordre en Libye", pays dans un "chaos sans pareil".

Les décisions prises lors du sommet extraordinaire de l'UE jeudi, "c'est bien, mais ça ne va pas assez loin", a déclaré le député sur RTL. "L'Europe hésite entre l'humanitaire et la dissuasion. Je pense qu'il n'y a pas de meilleures solutions que d'imposer un blocus maritime au large des côtes libyennes" car "tant qu'ils [les passeurs] pourront partir, vous aurez toujours de tels drames en Méditerranée", a développé le parlementaire de l'Aisne. "La meilleure solution, c'est une méthode qui est dure, qui est ferme (...) ce n'est pas avec une demi-mesure qu'on sauvera ces malheureux".

En Libye, la responsabilité est collective

Le blocus maritime est, pour lui, "indispensable mais pas suffisant" : "Il faut aussi remettre de l'ordre en Libye". Il faut donc "leur déclarer la guerre, détruire leurs bateaux. C'est aux pays arabes de mener cela", a ajouté l'ancien ministre.

Xavier Bertrand : en Libye, "la responsabilité est collective" (RTL)

Sur ce sujet, il a également répondu à François Hollande, qui a évoqué les "erreurs d'hier" à réparer en Libye, visant ainsi implicitement Nicolas Sarkozy après l'intervention de la France en 2011. "Quand vous posez la question du maintien ou pas d'un dictateur au pouvoir, vous devez effectivement savoir si, derrière, la situation ne sera pas pire", a déclaré Xavier Bertrand. Mais "cela s'impose à toute la communauté internationale et la responsabilité est collective", a-t-il martelé, rappelant le soutien apporté par François Hollande à cette opération à l'époque.

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