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Vidéo Il aide les sans abris en détresse psychique avec son équipe mobile

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Depuis environ 18 ans, Jean-Michel est travailleur social et fait partie des EMPP : les équipes mobiles psychiatrie précarité. Composée d’infirmières ou encore médecins, l'équipe vient en aide aux personnes en situation de précarité, d'exclusion sociale  ou de souffrance physique.
VIDEO. Il aide les sans abris en détresse psychique avec son équipe mobile Depuis environ 18 ans, Jean-Michel est travailleur social et fait partie des EMPP : les équipes mobiles psychiatrie précarité. Composée d’infirmières ou encore médecins, l'équipe vient en aide aux personnes en situation de précarité, d'exclusion sociale ou de souffrance physique.
Article rédigé par Brut.
France Télévisions

Depuis environ 18 ans, Jean-Michel est travailleur social et fait partie des EMPP : les équipes mobiles psychiatrie précarité. Composée d’infirmières ou encore médecins, son équipe déambule dans les rues de la capitale pour venir en aide aux personnes en situation de précarité, d'exclusion sociale ou de souffrance physique.

À l’occasion de maraudes, Jean-Michel et son équipe offrent aux personnes à la rue des soins et suivis médicaux. Mais leur rôle est également de les accompagner à rechercher une place en centre d’hébergement, les conduire à l’hôpital, ou encore les aider à refaire leur papier.

Les gens, au départ, ils n’ont strictement rien demandé

C’est nous qui allons vers les gens, c’est ce qu’on appelle la pratique de 'l’aller vers'. Donc on prend la situation de la personne dans sa globalité : sa situation sociale , sanitaire, et sa santé mentale. C’est une triple évaluation." Aujourd’hui, Brut a suivi le travailleur social dans les rues de la capitale avec son EMPP, équipe mobile de psychiatrie et précarité. D’après une étude de l’Inserm et de l’Observatoire du Samu Social, un tiers des personnes à la rue seraient atteintes de trouble psychiatrique sévère. 

Aujourd’hui, les ressources manquent et les EMPP font face à plusieurs problèmes : le manque de moyens, les procédures d’accès aux droits qui peuvent prendre des mois voire des années, les centres d’hébergement d’urgence souvent pleins, ou encore des effectifs professionnels de plus en plus réduits. Mais malgré les difficultés rencontrées, le travailleur social et ses équipes ne comptent pas abandonner. 27 langues différentes sont parlées dans cette unité et tous les patients peuvent être aidés grâce à des interprètes. 

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