: Vidéo A la frontière grecque, des migrants à qui on refuse l'entrée en Macédoine se cousent les lèvres
Des hommes disant venir d'Iran se sont cousu les lèvres lundi pour protester contre le refus des autorités macédoniennes d'accepter leur passage sur leur territoire.
La route des migrants vers l'Europe de l'Ouest et du Nord est entravée depuis la mi-novembre par la décision de pays voisins de la Grèce de désormais filtrer les nationalités autorisées à passer leurs frontières. Par conséquent, plus d'un millier de migrants, notamment iraniens, pakistanais, marocains, algériens, bangladais ou somaliens, restent bloqués, lundi 23 novembre, près du poste frontière gréco-macédonien d'Idomeni (Gevgelija pour la Macédoine).
L'inscription "Iran" sur le front ou le torse
Au moins cinq hommes, se disant iraniens, se sont cousu les lèvres pour protester contre le refus des autorités macédoniennes d'accepter leur passage sur leur territoire. "Seulement la liberté", a écrit en anglais l'un d'entre eux sur son torse. Tous portaient l'inscription "Iran" sur le front ou le torse. Ils font partie d'un groupe d'une centaine de migrants, surtout des jeunes hommes, qui campent depuis vendredi sur la voie ferrée à la frontière, entravant le trafic ferroviaire entre la Grèce et la Macédoine.
Selon les ONG présentes sur place, quelque 70% des migrants qui arrivent à la frontière gréco-macédonienne sont des Syriens ou des Irakiens. Le gouvernement grec a assuré travailler à une solution pour ces migrants bloqués, sans donner plus de détails.
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