Quel avenir pour les migrants expulsés lundi ?
L'expulsion musclée de migrants par les forces de l'ordre lundi 9 juin, à Paris, a suscité de vives réactions. Anne Hidalgo, la maire de Paris, a fait des propositions pour trouver une solution durable.
Après leur expulsion, lundi 9 juin, de la rue Pajol dans le XVIIIe arrondissement, les migrants ont trouvé refuge dans un jardin associatif, à 200 mètres à peine de leur dernier camp. La plupart d'entre eux souhaitent rejoindre d'autres pays, souligne le journaliste de France 2.
Ce mercredi 10 juin, la maire de Paris Anne Hidalgo a proposé la création d'un nouveau centre d'accueil : "Il va falloir que nous allions vers un lieu qui permette d'accueillir ces personnes pendant une durée de l'ordre d'une quinzaine de jours peut-être mais qui leur permette de se poser, de réfléchir, de faire ce travail avec les associations si elles demandent le droit d'asile ou pas".
Une fausse bonne idée ?
Pour certains élus de droite, ce projet ne servirait à rien. "Je dénonce le cynisme de madame Hidalgo pendant six mois face à ce campement qui a grossi de dizaines en centaines de personnes", s'est indigné au micro de France 2 Pierre-Yves Bournazel, vice-président du groupe Les Républicains au Conseil de Paris.
Les opposants à cette proposition signalent également qu'il existe déjà des centres pour migrants en banlieue parisienne.
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