Nice : le migrant blessé par balle après une course-poursuite avec la police est mort
Le blessé était de nationalité égyptienne. Transféré à hôpital Pasteur de Nice en urgence vitale absolue, il est décédé de ses blessures.
Le migrant blessé par balle après une course-poursuite avec la police, dans la nuit de mardi à mercredi entre Sospel et Nice (Alpes-Maritimes), est mort, annonce jeudi 16 juin le parquet de Nice à France Bleu Azur. Il avait été touché au niveau de la tête par une balle tirée par un policier. Âgé de 35 ans, il était de nationalité égyptienne.
Selon les informations de franceinfo mercredi, des policiers français et italiens avaient essuyé un refus d'obtempérer lors d'une opération conjointe à Sospel, près de la frontière italienne. Vers 2 heures du matin, une camionnette frigorifique transportant cinq personnes en situation irrégulière s'était alors engagée dans une course-poursuite jusqu'à Nice, où le véhicule s'est arrêté puis a redémarré en fonçant sur les fonctionnaires de la police aux frontières. Ces derniers ont fait usage de leurs armes et ont tiré à quatre reprises.
Communiqué de presse du procureur de la République de Nice pic.twitter.com/Acl7FikVnj
— Xavier Bonhomme - Procureur Nice (@XavierBonhomme1) June 15, 2022
Une balle a transpercé le container frigorifique et touché à la tête un des cinq migrants présents à l'intérieur. Le conducteur et deux autres passagers ont eux réussi à s'enfuir. Le blessé avait été transféré en urgence vitale absolue à hôpital Pasteur de Nice, avait indiqué le procureur de Nice dans un communiqué, publié sur Twitter.
Deux enquêtes en cours
Deux enquêtes ont été ouvertes sous l'autorité du parquet de Nice. L'une, confiée à la police aux frontières, pour "aide à l'entrée et à la circulation en France d'étranger en situation irrégulière", "refus d'obtempérer", "aggravé par la mise en danger d'autrui" et "tentative d'homicide sur personne dépositaire de l'autorité publique". L'autre, pour "violences volontaires avec arme par personne dépositaire de l'autorité publique", a été confiée à l'IGPN qui doit prouver que le fonctionnaire était en état de légitime défense.
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