Cet article date de plus d'un an.

Naufrage de migrants dans la Manche : deux nouveaux militaires présentés à un juge d'instruction

Cinq militaires ont été mis en examen jeudi dernier dans l'affaire du naufrage de migrants qui a eu lieu fin 2021 dans la Manche. Ce jeudi, deux nouveaux militaires sont présentés à un juge, accusés de "non-assistance à personne en danger".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Une embarcation avec à bord des migrants, sur la Manche (illustration). (BEN STANSALL / AFP)

Deux nouveaux militaires sont présentés jeudi 1er juin devant un juge d'instruction parisien en vue de leur mise en examen pour "non-assistance à personne en danger", dans l'affaire du naufrage des migrants dans la Manche, ont appris ce jeudi la cellule investigation de Radio France et franceinfo. 

>> ENQUETE. Naufrage du 24 novembre dans la Manche : les secours français avaient bien été alertés

Dans ce dossier, cinq militaires du Cross (le centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage) sont déjà mis en examen depuis jeudi 25 mai pour le même motif de "non-assistance à personne en danger". Ces deux militaires étaient à bord du "Flamant", le patrouilleur de la marine française. Le bâtiment se trouvait à une vingtaine de kilomètres du canot contenant les migrants et n'est pas intervenu. Le 24 novembre 2021, 27 migrants - majoritairement des Kurdes irakiens âgés de sept à 46 ans - sont morts dans le naufrage d'une embarcation dans la Manche. Les militaires sont accusés d'avoir fauté dans leur mission de secours cette nuit-là. 

En juillet 2022, dix personnes soupçonnées d'être impliquées dans une filière d'immigration clandestine liée à ce dossier ont déjà été mises en examen. Selon une source proche de l'enquête, ces individus sont soupçonnés d'être les passeurs, les chauffeurs et les logeurs notamment d'une filière afghane d'immigration clandestine, liée dans l'affrètement de l'embarcation de fortune, qui a sombré dans la Manche. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.