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Migrants : le Danemark rétablit les contrôles à ses frontières

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Migrants : le Danemark rétablit les contrôles à ses frontières
Migrants : le Danemark rétablit les contrôles à ses frontières Migrants : le Danemark rétablit les contrôles à ses frontières (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
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La libre circulation en Europe est-elle révolue ? Le Danemark, comme la Suède, a rétabli les contrôles à ses frontières face à la crise des migrants. L'influence de l'extrême droite dans ce pays y est peut-être pour quelque chose.

Ce lundi 4 janvier, on ne circule plus comme on l'entend aux alentours des frontières en Suède et au Danemark. Le gouvernement danois a rétabli les contrôles aléatoires pour 10 jours minimum. L'objectif est de réduire l'afflux de clandestins dans le royaume, d'autant plus qu'avec la fermeture des frontières côté suédois, le Danemark craint que les migrants refoulés restent sur son territoire.

Dans les gares, les passeports sont systématiquement contrôlés. L'espace Schengen appartient-il à l'histoire ancienne ? Une dizaine d’États membres de l'Union européenne, dont la France et l'Allemagne, a rétabli des contrôles à divers degrés. La Hongrie et la Slovénie ont même érigé des murs anti-migrants.

Le flux des réfugies bientôt tari ?

Le Danemark a "toujours voulu ménager sa souveraineté au sein de l'Union européenne", rappelle Amaury Guibert depuis Copenhague. La mesure prise est bien acceptée au sein d'une nation qui a changé lors des dernières élections législatives en juin. "L'extrême droite est devenue la deuxième force politique du pays. Elle soutient et influence fortement le gouvernement de droite. Et c'est avec ce genre de mesure comme le rétablissement des contrôles aux frontières qu'elle entend cultiver sa popularité", indique le journaliste de France 2.

Ces contrôles doivent durer seulement 10 jours, 20 au maximum. "Les autorités attendent un effet ricochet assez rapide. Elles espèrent que le flux des réfugiés va se tarir rapidement car à chaque frontière de chaque pays entre les Balkans et l'Europe du nord, se dressent maintenant des murs et des contrôles d'identité", conclut Amaury Guibert.

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