Migrants : la France tiraillée entre fermeté et humanité
D'un côté le gouvernement débloque de l'argent supplémentaire pour l'accueil des réfugiés, de l'autre il n'exclut pas de rétablir si besoin les contrôles aux frontières.
Ce mercredi 16 septembre à l'Assemblée nationale (Paris), Manuel Valls a exposé la position de la France face à la crise des migrants.
279 millions supplémentaires vont être débloqués pour l'accueil des réfugiés, 250 millions pour l'hébergement d'urgence. Le gouvernement réaffirme sa volonté de solidarité, mais pas sans lucidité. Comme l'Allemagne l'a fait ces derniers jours, le Premier ministre n'hésitera pas à renforcer les contrôles aux frontières.
900 postes supplémentaires
"Nous avons déjà établi ce printemps des contrôles temporaires à cette frontière et nous n'hésiterons pas à le faire de nouveau comme les règles de Schengen le permettent à chaque fois que les circonstances l'imposent", s'est exprimé Manuel Valls.
L'opposition veut aller plus loin et réclame un Schengen 2. "La priorité c'est de suspendre Schengen et de rétablir les contrôles aux frontières", a expliqué Éric Ciotti, député Les Républicains des Alpes-Maritimes.
Manuel Valls a annoncé la création de 900 postes supplémentaires dans les forces de l'ordre pour lutter contre l'immigration irrégulière.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.