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Migrants : la Biélorussie met en garde la Pologne contre "toute provocation" à la frontière

Les deux pays s'écharpent depuis des semaines sur l'arrivée de milliers de migrants voulant pénétrer dans l'Union européenne.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Des migrants massés à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie, le 8 novembre 2021. (LEONID SHCHEGLOV / BELTA)

La Biélorussie hausse le ton. Le régime d'Alexandre Loukachenko a mis en garde, mardi 9 novembre, la Pologne contre "toute provocation" à la frontière entre les deux pays, où sont massés des milliers de migrants voulant pénétrer dans l'Union européenne. Minsk et Varsovie s'écharpent depuis des semaines sur la question migratoire.

>> Aux confins de l'Europe, des migrants piégés dans une "guerre hybride" entre la Biélorussie et la Pologne

Alexandre Loukachenko, le président biélorusse, est accusé par l'UE d'orchestrer l'arrivée de cette vague de migrants en réponse aux sanctions européennes décidées à l'encontre de son pays après la répression brutale dont l'opposition a été victime.

Le ministère des Affaires étrangères biélorusse a fustigé le "mépris de longue date de Varsovie pour la réalité objective et ses approches dignes de la politique de l'autruche pour résoudre des problèmes graves", ainsi que les "tentatives intenables" de la Pologne de "rejeter la responsabilité" de la crise migratoire à la frontière.

Une menace pour la "sécurité" de l'UE ?

Le Premier ministre polonais, Mateusz Morawiecki, a de son côté affirmé que l'afflux de migrants à la frontière menaçait "la stabilité et la sécurité" de toute l'Union européenne. "Sceller la frontière polonaise relève de notre intérêt national. Mais aujourd'hui, c'est la stabilité et la sécurité de l'UE tout entière qui est en jeu", a écrit le chef du gouvernement polonais sur Twitter.

Varsovie a déployé un important dispositif militaire à la frontière, avec des milliers de soldats. La Pologne a également érigé une clôture de barbelés coupants et instauré un état d'urgence empêchant la présence de médias dans la zone.

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