Migrants : accord trouvé à Bruxelles
Après un long bras de fer avec l'Italie, les 28 dirigeants de l'Union européenne ont conclu un accord sur la question migratoire. Un compromis qui reste flou sur de très nombreux points.
Neuf heures de négociations pour aboutir à un accord. L'Italie estime avoir été entendue : texte en main, Giuseppe Conte parle d'un texte solidaire. Une Europe plus solidaire de l'Italie en première ligne pour l'accueil de migrants, mais la répartition sur les sols des différents pays se fera sur la base du volontariat. Le bloc de l'Est dirigé par la Hongrie a déjà fait part de son refus d'accueillir les migrants. L'accord parle aussi de l'ouverture de centres contrôlés, pour faire le tri entre migrants économiques et réfugiés. Il en existe déjà en Grèce et en Italie et leur mise en place repose là aussi sur la bonne volonté des États.
Des plateformes de débarquement
L'accord prévoit aussi des plateformes de débarquement en dehors de l'Union européenne, mais plusieurs pays, dont le Maroc, refusent d'y participer. Autant de zones d'ombre, mais l'Europe sauve la face en parvenant à un accord. "L'Europe veut protéger ses concitoyens, mais veut aussi être à la hauteur de ses droits et de son histoire", a déclaré Emmanuel Macron. Les ONG qui aident les migrants en Méditerranée sont sceptiques : selon elles, l'accord européen ne règle rien.
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