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Le nombre de migrants qui traversent la Méditerranée vers l’Union européenne a doublé en 2023

Il s'agit du "nombre le plus élevé enregistré depuis 2017", a précisé vendredi l'agence Frontex, chargée de contrôler et de gérer les frontières de l'espace Schengen.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des migrants se préparent à monter à bord du navire de sauvetage "Rise Above", le 3 novembre 2022, au large de la Sicile (Italie). (SEVERINE KPOTI / MISSION LIFELINE / AFP)

Le nombre d'entrées de migrants détectées dans l'UE par la Méditerranée centrale a "plus que doublé" en 2023 par rapport à l'an dernier pour la même période, mais a baissé en Méditerranée occidentale et dans l'ouest des Balkans, a relevé vendredi 16 juin l'agence européenne Frontex, chargée du contrôle et de la gestion des frontières de l'espace Schengen. Au cours des cinq premiers mois de 2023, les pays de l'UE ont recensé plus de 50 300 entrées irrégulières de migrants arrivant par la Méditerranée centrale, "le nombre le plus élevé enregistré depuis 2017", a précisé l'agence dans un communiqué.

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"La Méditerranée centrale reste la principale route migratoire vers l'Union européenne", et a compté "pour près de la moitié des arrivées clandestines en 2023", a ajouté Frontex. En tout, le nombre d'arrivées signalées à l'agence entre janvier et fin mai a été de 102 000, soit 12% de plus que pour la même période de l'année dernière. La deuxième route la plus active est celle des Balkans de l'Ouest, avec plus de 30 700 entrées, soit 25% de moins qu'un an plus tôt.

Toutes les autres routes, sauf celle de la Méditerranée centrale, ont également enregistré des déclins, allant de -6% pour la Méditerranée occidentale à -47% pour la route d'Afrique de l'Ouest. Ces déclins sont principalement dus "à la longue période de mauvais temps, qui rendait des voyages toujours dangereux encore plus risqués". Mais la pression migratoire reste "élevée", et "on peut s'attendre à un regain d'activité des passeurs dans les mois qui viennent", conclut Frontex.

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