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La députée de la majorité Sonia Krimi "drastiquement pas d'accord" avec le gouvernement sur "la façon de voir les immigrés"

La députée LREM Sonia Krimi se dit "interrogative sur les mesures destinées à restreindre l'accès au droit des personnes migrantes".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
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La députée LREM Sonia Krimi, lors d'une séance de questions au gouvernement à l'Assemblée nationale, à Paris, le 29 janvier 2019. (CHRISTOPHE MORIN / MAXPPP)

La députée La République en marche de la Manche Sonia Krimi a exprimé sur franceinfo son désaccord avec certaines mesures migratoires annoncée par le Premier ministre mercredi 6 novembre. Édouard Philippe a rappelé qu'"il faut assumer le caractère collectif de la construction" de ces mesures. "Etre sur la construction ensemble ne veut pas dire que l'on est d'accord sur tout", a retorqué quelques minutes plus tard Sonia Krimi sur franceinfo.

"Je suis interrogative sur les mesures destinées à restreindre l'accès au droit des personnes migrantes", a déclaré Sonia Krimi sur franceinfo. Elle ne votera pas par exemple l'instauration d'un délai de carence de trois mois avant que les demandeurs d'asile ne puissent accéder à la Protection universelle maladie (PUMa, la sécurité sociale de base). Le gouvernement a également annoncé la nécessité d'un accord préalable de la Sécu pour certains actes non-urgents dans le cadre de l'aide médicale d'Etat (AME), mesure que la députée ne votera pas non plus.

La députée soutient les "quotas sur les métiers"

"On est drastiquement pas d'accord sur la manière de voir les choses, continue Sonia Krimi. Je ne vois pas les immigrés comme des horribles personnes. Tous les taxis, toutes les femmes de ménage, tous les médecins, c'est ça les immigrés, dont je fais partie aussi (…) Je ne suis pas d'accord avec cette façon de voir les immigrés en France parce que tout simplement j'en fais partie".

Sonia Krimi soutient l'idée des quotas : "qu'on mette des quotas sur les métiers." "Il y a certaines mesures que je partage (…) pour faciliter l'emploi des personnes immigrées ou pour faciliter l'octroi d'un titre de séjour aux mineurs non accompagnés", a précisé Sonia Krimi.

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