200 migrants ont été renvoyés de Grèce vers la Turquie, lundi 4 avril, en vertu de l'accord conclu en mars entre l'Union européenne et Ankara. La journaliste Stéphanie Perez nous éclaire sur l'évolution de la situation dans les prochains jours.
Ce lundi, 200 migrants, ont été renvoyés de Grèce vers la Turquie. Un renvoi qui fait suite à la mise en place de l'accord signé entre l'Union européenne et la Turquie. La journaliste Stéphanie Perez fait le point. Trois ferries devraient faire des allers-retours dans les jours qui viennent. Chaque bateau dispose d'une capacité d'accueil de 300 personnes. "L'objectif est de ramener 6 000 migrants depuis les îles grecques de Lesbos et de Chios, vers la Turquie", explique la journaliste. Une dizaine de bus et 4 000 fonctionnaires (policiers, interprètes et juristes spécialisés en droit d'asile) complètent le dispositif mis en place par l'Union européenne.
Logistique "lourde" et "complexe"
Côté turc, "il va aussi falloir installer des camps d'accueil supplémentaires. Ce sera une logistique lourde et complexe", prévient la journaliste. L'objectif est d'ouvrir un canal officiel pour dissuader les passages clandestins en mer. Et ça fonctionne. "Le nombre d'arrivées est en train de se tarir. Le 20 mars, 1 667 migrants sont arrivés en Grèce, contre 200 le 3 avril, soit huit fois moins", relève Stéphanie Perez. Au terme de cette opération, l'Europe devrait accueillir 72 000 réfugiés syriens. Dans ce cadre, la France s'est dite prête à en recevoir 2 375 dans un premier temps. D'autres viendraient ensuite.
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