Les autorités mexicaines étaient parvenues à bloquer cette marche, mais de nombreux migrants sont entrés illégalement en fin de semaine dans le pays par le fleuve Suchiate, qui sépare le Mexique du Guatemala.
"Nous allons de l'avant". Juan Carlos Flores, migrant hondurien de 47 ans, a résumé dimanche 21 octobre, auprès de l'AFP, l'état d'esprit des milliers de ses compatriotes, partis une semaine plus tôt de San Pedro Sula pour marcher vers vers les Etats-Unis.
Ces milliers de réfugiés fuient la précarité et la violence endémique de leur pays. Avec un taux annuel de 43 homicides pour 100 000 habitants, le Honduras est en effet l'un des pays du monde où les crimes sont les plus nombreux. Sept Honduriens sur dix vivent par ailleurs dans la pauvreté, selon les chiffres de la Banque mondiale.
"Tout est fait pour arrêter l'assaut"
Cette "caravane" a provoqué l'ire de Donald Trump. Dimanche, il a assuré sur Twitter que "tout [était] fait pour arrêter l'assaut de migrants illégaux" sur la frontière sud de son pays. "Les gens doivent d'abord faire une demande d'asile au Mexique, et, s'ils ne le font pas, les Etats-Unis les rejetteront".
Ces avertissements n'ont pas refroidi la détermination des migrants honduriens. Lundi, leur "caravane" doit reprendre la route en direction de la ville de Huixtla, dans l'Etat mexicain du Chiapas, avant de tenter de rejoindre Tijuana ou Mexicali, dans le nord du Mexique. Franceinfo vous propose de revenir en images sur cette traversée qui fait trembler le président américain.
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