L'objectif de ce projet, créé en partenariat avec l'Unicef, est de permettre aux enfants réfugiés "d'exprimer leurs aspirations et surmonter progressivement leurs peurs".
Le froid, les abris de fortune, la promiscuité, parfois, et le sourire, presque toujours. Des réfugiés syriens âgés de 7 à 12 ans ont photographié leur quotidien dans des campements au Liban dans le cadre d'une initiative menée par l'association libanaise Zakira, en partenariat avec l'Unicef.
Ce projet, baptisé Lahza 2, s'est déroulé durant une année et s'est achevé par une exposition organisée en janvier à Beyrouth. Les équipes de l'association se sont rendues dans 63 sites différents à travers le pays, et 500 enfants ont été formés aux rudiments de la photographie.
"Atténuer l'impact des atrocités"
L'Unicef explique avoir soutenu cette initiative en espérant qu'elle "permette d’atténuer les impacts des atrocités endurées par les enfants de Syrie". "La créativité et l’expression visuelle peuvent leur offrir un moyen d'exprimer leurs aspirations et de surmonter progressivement les peurs causées par leurs expériences", écrit l'organisme.
Ces clichés nous offrent un point de vue inédit sur les conditions de vie des réfugiés syriens au Liban. Ils sont aujourd'hui plus d'un million à avoir franchi la frontière pour s'y rendre. Le Liban, qui compte 6 millions d'habitants, est ainsi devenu le pays accueillant la plus grande proportion de réfugiés au monde.
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