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En images De la Turquie à Calais : le long chemin des migrants vers l'eldorado européen

Article rédigé par Marthe Ronteix
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min

Migrants et réfugiés ne cessent d'affluer aux portes de l'Europe, via la Grèce, l'Italie ou les Balkans. Retour sur ce périple désespéré.

Des migrants venus d’Erythrée, de Syrie ou encore d’Afghanistan affluent en flot continu aux portes de l’Europe. Ils sont plus de 300 000 depuis janvier à avoir traversé la mer Méditerranée. Parmi eux, 2 500 personnes n’ont pas atteint les frontières de l’Union européenne tant convoitées.

Pour atteindre l'eldorado, deux chemins s’offrent à ceux qui fuient leur pays. D’un côté, les dangers de la Méditerranée à partir de la Turquie ou la Libye. Des passeurs peu scrupuleux lancent des embarcations de fortune surchargées dans l’espoir d’atteindre la Sicile ou les îles grecques, notamment celle de Kos, l'escale chaotique. De l'autre, les Balkans. Depuis la frontière macédonienne, migrants et réfugiés traversent le pays pour rejoindre la Serbie, puis la Hongrie, pays membre de l’Union européenne, comme l'explique Le Monde.

Jeudi 27 août, plus de 70 migrants ont été retrouvés morts emprisonnés dans un camion stationné le long d'une autoroute dans l'est de l'Autriche, près de la frontière hongroise. Francetv info livre les images marquantes de ce voyage désespéré vers la liberté, à l'issue parfois tragique.

Parmi les embarcations de fortune lancée sur les eaux de la méditerranée, toutes n'atteignent pas leur but. C'est le destin de ce canot à moteur repéré dans la mer de Bodrum au large des côtes turques le 18 août 2015. (AP/SIPA / AP)
Ahuri d'être encore vivant, un migrant émerge des eaux sur les côtés de de Bodrum en Turquie le 17 août 2015. Son bateau, comme tant d'autres ce jour-là, se dirigeait vers l'île de Kos. (BULENT KILIC / AFP)
Ensuite les migrants doivent attendre leur enregistrement par la police sur l'ile de Kos en Grèce, le 10 août 2015. Le nombre de migrants qui ont gagné les côtes de l'ile a explosé cette année. Cette semaine-là, 7000 personnes seraient arrivées en Grèce. (ANGELOS TZORTZINIS / AFP)
Les migrants de ce bateau ont été sauvés sur l'ile de Rhodes en Grèce, le 20 avril 2015. "Seules" trois victimes sont à déplorer.  (ATHENS NEWS AGENCY / ANADOLU AGENCY)
Pour atteindre l'Union européenne, la plupart des migrants optent pour l'embarcation de fortune. Ces Afghans, Syriens et Iraniens accostent au port de Sikaminea sur l'ile grecque de Lesbos le 20 août 2015. Face à l'afflux sans précédent de migrants, l'île est arrivée à un point de rupture avec 2000 nouveaux arrivants chaque jour.  (ACHILLEAS ZAVALLIS / AFP)
Il faut alors compter sur les rations de nourriture comme ces migrants afghans dans le camp de la Moria au Sud de l'ile grecque de Lesbos le 22 août 2015.  (VISAR KRYEZIU/AP/SIPA)
Du côté de Messine en Sicile, les autorités débarquent les 435 migrants secourus par un navire pétrolier du Irish Naval Service le 29 juillet 2015. 14 morts ont également été retrouvés à bord. (CARMELO IMBESI/AP/SIPA)
Les migrants tentent par tous les moyens de monter dans un train en direction des pays du nord de l'Europe le 5 août 2015 à Gevgelija, ville-étape de la frontière gréco-macédonienne. Au même moment, la Hongrie construit un mur anti-migrants à sa frontière. (DIMITAR DILKOFF / AFP)
Les services de sauvetage sont débordés. Alors pour recevoir de l'aide, il faut attendre. Des migrants font la queue dans le port de Catania en Sicile après avoir été secourus d'un bateau de fortune le 8 juin 2015. Ce week-end là, quelques 6 000 personnes ont été sauvées en méditerrannée au large des côtes libyennes, l'un des points de départ des migrants.  (GIOVANNI ISOLINO / AFP)
Ces migrants on réussi à pénétrer dans la gare de Gevgelija en Macédoine le 22 août 2015. A présent, ils attendent après avoir vécu trois jours dans un no man's land, plus de 1500 réfugiés majoritairement syriens sont entrés en Grèce depuis la Macédoine. (ROBERT ATANASOVSKI / AFP)
L'autre porte d'entrée vers l'Union européenne, c'est la Hongrie. Des réfugiés attendent par groupe d'être transportés depuis la gare de Gevgelija en Macédoine jusqu'à la frontière serbo-macédonienne le 23 août 2015. La Macédoine a annoncé l'état d'urgence dans ses régions frontalières et d'y déployer l'armée deux jours plus tôt. (KOSTIS NTANTAMIS / NURPHOTO)
L'Italie tente d'accueillir le flot sans fin de bateaux de migrants. Des centaines de migrants ont trouvé refuge dans le centre d'accueil d'urgence humanitaire de Baobab non loin de Tiburtina. (DANILO BALDUCCI/SINTESI/SIPA)
Certains affrontements entre migrants et forces de l'ordre arrivent comme en Macédoine le 24 août 2015. La police essaie d'arrêter un groupe de migrants qui tentent d'atteindre la gare de Gevgelija, une étape vers l'entrée en Union européenne. (BORIS GRDANOSKI/AP/SIPA)
Mais pour beaucoup, le voyage n'est pas terminé. A la gare Termini de Rome, des migrants montent dans un train vers Vintimille près de la frontière française le 13 juin 2015. Les villes italiennes ont du gérer les flux de migrants en provenance de Sicile. Parmi eux, nombreux sont ceux qui cherchent à rejoindre des amis ou des parents dans le nord de l'Europe.  (ALESSANDRA TARANTINO /AP/SIPA)
A Vintimille à la frontière franco-italienne, les migrants dorment sous des couvertures de survie à même le sol le 14 juin 2015. La veille, la police italienne a tenté de disperser les deux cents migrants qui faisaient un sit-in à la frontière après avoir été repoussés par la police française. (JEAN-CHRISTOPHE MAGNENET / AFP)
En Allemagne le 25 août 2015, 3000 migrants se sont installés dans le camp de réfugiés de Friedland où vit cet enfant. Le pays fait face à de violente protestations dans l'est de l'Allemagne contre ces réfugiés.  (RALPH ORLOWSKI / REUTERS)
Dans le nord de la France, Calais et sa "Nouvelle jungle" concentre les réfugiers. Mahadi Yaha, 25 ans, y cuisine le 9 août 2015. A 25 ans, le jeune homme est passé par Tripoli puis l'Italie et enfin Calais depuis le Darfour. Comme les autres habitants de la "Jungle", il tente de passer en Angleterre. (JUAN MEDINA / REUTERS)
Beaucoup essaient de passer de l'autre côté de la Manche mais pas sans heurts. Des gendarmes français arrêtent un migrant entré dans l'Eurotunnel à Coquelles près de Calais le 30 juin 2015. Le jour même, les autorités ont affirmé que dix migrants ont perdu la vie le mois précédent en tentant de passer en Angleterre. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)
Le 20 juin 2015, des migrants ont participé à la Journée mondiale pour les réfugiés en manifestant à Calais. Cette ville du nord de la France constitue la porte vers l'Angleterre pour les réfugiés. Eurotunnel a dénombre dans ses installations près de 1700 tentatives d'intrusion par nuit début août. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)
Comme la moitié des migrants de méditerranée, cette famille a pris un bateau pour atteindre l'ile de Kos en Grèce le 18 août 2015. L'arrivée en Union européenne est synonyme alors de bonheur. (? ALKIS KONSTANTINIDIS / REUTER / X03368)
Quelques jours plus tard, ce migrant s'abrite de la pluie en attendant d'être débarqué du bateau des gardes-côtes italiens de Messine en Sicile le 4 août 2015.  (CARMELO IMBESI/AP/SIPA / AP)
Des migrants profitent des protestations des marins français qui bloquent les routes vers l'Eurotunnel pour monter à bord des camions arrêtés le 23 juin 2015 à Calais. (PHILIPPE HUGUEN / AFP)
Les migrants cherchent à faire entendre leur voix. Pendant une manifestation, une migrante africaine crie des slogans devant des policiers français sur une autoroute de Calais le 7 août 2015. La prochaine étape est souvent l'Angleterre, rêvée en eldorado par les migrants. (JUAN MEDINA / REUTERS)
Sur les côtes grecques, touristes et migrants se mélangent. Un européen offre de l'eau à des iraniens qui arrivent sur l'ile de Kos en Grèce depuis la côte turque sur un canot le 15 août 2015. Environ 124 000 personnes auraient atteint les côtes grecques cette année par la mer. (YANNIS BEHRAKIS / REUTERS)

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