Avec "L'Ordre des choses", la question des migrants rattrape le cinéma italien
Dans L'Ordre des choses, un policier italien se rend en Libye et est confronté aux réseaux de trafiquants et à ces migrants en détresse qui lui demandent de l'aide.
Rinaldi est un policier italien envoyé à Tripoli, en Libye. Il doit veiller à ce que les autorités du pays renforcent les arrestations de migrants susceptibles de traverser la Méditerranée. L’Italie est la porte d'entrée de l'Europe pour des centaines de milliers d'Érythréens ou de Somaliens fuyant leurs pays en guerre.
Le double jeu de la Libye
"Notre principale stratégie est de demander à un pays de l'autre côté de la mer de faire le sale boulot. Le problème c'est que nous l'avons demandé à un pouvoir qui est tout sauf démocratique", explique le réalisateur de L'Ordre des choses, Andrea Segre.
Rinaldi va découvrir que ce sont les milices tribales qui gèrent les centres de détention avec pour conséquence des migrants vendus aux enchères comme esclave tel du bétail. À travers le personnage de ce policier intègre, le film, au cinéma mercredi 7 mars, interroge l'ordre des choses, l'éternel conflit entre la morale et la raison d'État.
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