L'histoire pourrait prêter à sourire pourtant, même sur le Vieux-Port, à Marseille (Bouches-du-Rhône), ce n'est pas une galéjade. Vendredi 15 juin, une armée d'inspecteurs des territoires et de la mer a distribué des amendes conséquentes pour défaut d'étiquetage sur l'origine du poisson et absence de traduction en latin. "Une dorade, c'est une dorade, faut pas aller chercher plus loin. Je crois que même à l'école ils n'apprennent plus le latin", peste une poissonnière au micro de France 3.Une dizaine de PVC'est un règlement européen qui impose depuis quatre ans un étiquetage savant avec une traçabilité du poisson. Pour les habitués de la criée, la règlementation est disproportionnée. Une dizaine de PV a été dressée pour des amendes comprises entre 400 et 1 500 €, alors sur les ardoises désormais, on griffonne le nom des poissons en latin pour faire plaisir à Bruxelles.