Des pastilles d'iode sont déjà disponibles près des centrales nucléaires en France. "Parce qu'en cas d'accident nucléaire, comme à Fukushima ou à Tchernobyl, il peut y avoir un rejet d'iode radioactif dans l'air. Et s'il vient se fixer sur la thyroïde, plus tard ça provoque des cancers", explique le médecin et journaliste Damien Mascret, présent sur le plateau du 12/13, mardi 8 mars. Bouclier contre la thyroïdeEn revanche, en prenant de l'iodure de potassium, à savoir de l'iode stable et non radioactif, il agit comme un bouclier contre la thyroïde. "Elle va être remplie d'iode stable, et si on respire de l'iode radioactif, [il] ne pourra pas se fixer et va être éliminé", poursuit le médecin. Il faut toutefois attendre les consignes du préfet avant de les prendre, car elles ne sont efficaces que 2 heures avant l'exposition au risque radioactif, et au plus tard 6 à 12h après.