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Mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine : il "sait désormais que la justice internationale l'a dans son collimateur", estime un avocat inscrit à la CPI

Selon Emmanuel Daoud, avocat au barreau de Paris, la décision de la Cour pénale internationale d'émettre un mandat d'arrêt contre le président russe est "historique" et "fondamentale".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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L'avocat Emmanuel Daoud, en 2019. (JOEL SAGET / AFP)

"Vladimir Poutine et ses sbires savent désormais que la justice pénale internationale les a dans son collimateur", a déclaré vendredi 17 mars sur franceinfo Emmanuel Daoud, avocat au barreau de Paris et inscrit à la Cour pénale internationale (CPI), après qu'elle a déclaré avoir émis un mandat d'arrêt contre le président russe pour le crime de guerre de "déportation illégale" d'enfants ukrainiens depuis le début de la guerre en Ukraine. 

"Le début d'un long processus" 

Désormais, selon l'avocat, si le président russe se trouve dans un des 124 États parties du statut de Rome, le traité international qui a créé la CPI, "les autorités judiciaires et policières de cet État ont l'obligation de l'arrêter et de le déférer devant la Cour pénale internationale".

"La décision qui a été prise est historique, fondamentale", a ajouté l'avocat. "C'est la première fois qu'un tel mandat d'arrêt est délivré à l'encontre d'un chef d'Etat en exercice de l'une des principales puissances du monde". "Ce n'est que le début d'un long processus, mais un processus qui aboutira demain ou après-demain au jugement de Vladimir Poutine", a également espéré Emmanuel Daoud. 

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