Ce mardi 1er mars, il est quasiment impossible de quitter Kiev par le train. Ils sont des centaines à tenter leur chance, les yeux rivés aux panneaux d’information. Parmi eux, Philippe, un Français venu rejoindre sa compagne le mois dernier sans voiture, ni permis, qui se retrouve perdu au milieu d'une guerre. "Il faut jouer des coudes pour entrer dans le train et on ne sait pas comment ça marche exactement", témoigne-t-il. Les trains sont en effet bondés.13 heures de voitureIls sont nombreux à prendre les routes vers les frontières de l’Ouest. C’est le cas d’un autre ressortissant français en Ukraine, Mohammed. Après 13 heures de voiture, il est arrivé à Lviv, ce mardi 1er mars, loin des bombardements. "L’idée est de partir vers une frontière où il n’y a pas énormément de gens car la situation devient critique, les gens deviennent nerveux", explique-t-il.