Guerre en Ukraine : le bilan des frappes russes s'alourdit, un jour de deuil décrété à Kiev le 1er janvier
L'Ukraine continue de compter ses morts, samedi 30 décembre, après des frappes intenses de la Russie vendredi sur plusieurs de ses villes, dont la capitale Kiev. Au moins 39 personnes ont été tuées et une centaine d'autres blessées, selon le président Volodymyr Zelensky. La vague d'attaques, l'une des plus violentes depuis le début de la guerre il y a bientôt deux ans, a ciblé des immeubles, une maternité ou encore un centre commercial mais aussi des infrastructures industrielles et militaires.
A Kiev, au moins 16 personnes ont été tuées vendredi, d'après l'administration locale. Samedi, des corps continuaient d'être sortis des décombres. Cette attaque a été "la plus importante en ce qui concerne les victimes civiles", a affirmé le maire de Kiev. Vitali Klitschko a déclaré un "jour de deuil" pour le 1er janvier.
Des attaques en conclusion d'une année difficile pour l'Ukraine
"Près de 120 villes et villages ont été touchés", a souligné Volodymyr Zelensky, précisant que les opérations de recherches continuaient. Le dirigeant a lancé un nouvel appel à ses alliés, assurant qu'armer l'Ukraine était "un moyen de protéger des vies". "Chaque manifestation de la terreur russe prouve qu'on ne peut pas attendre pour apporter de l'assistance à ceux qui combattent", a-t-il plaidé.
Selon l'état-major, Moscou a tiré près de 160 engins, dont des missiles de croisière et des drones explosifs Shahed. Ces frappes ont provoqué de fermes condamnations internationales, dont celles du secrétaire général de l'ONU. Les autorités russes, de leur côté, ont accusé samedi l'armée ukrainienne de frappes ayant fait au moins 14 morts à Belgorod, une ville proche de la frontière.
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