Guerre en Ukraine : la Cour pénale internationale émet un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine
Coup de tonnerre à La Haye. Vers 16h vendredi 17 mars, la Cour pénale internationale a émis un mandat d'arrêt contre Vladimir Poutine et sa commissaire aux droits de l'enfant, Maria Lvova-Belova, pour leur responsabilité présumée dans la déportation d'enfants ukrainiens. L'Ukraine a identifié 16 221 enfants transférés de force en Russie. Mais des dizaines de milliers d'autres auraient été déportés vers la Crimée et au moins 57 régions de la fédération de Russie. Quelles conséquences cette décision peut-elle avoir sur Vladimir Poutine ?
Un risque d'arrestation dans 123 pays
Concrètement, si le président russe se rend dans l'un des 123 pays membres de la Cour pénale internationale, il prendrait le risque d'être arrêté. "Je ne pense pas que pour le moment (...) ça va l'empêcher de dormir mais aujourd'hui, c'est un homme qui, comme un vulgaire criminel, un trafiquant de stupéfiants, pourrait être appréhendé, interpellé pour être jugé devant une juridiction pénale internationale", a rapporté Me Emmanuel Daoud, avocat spécialisé en droit pénal international. Vladimir Poutine rejoint ainsi Mouammar Kadhafi, Laurent Gbagbo et le Soudanais Omar el-Bechir, les précédents présidents en exercice faisant l'objet d'une telle mesure.
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