Le conflit en Ukraine percute de plein fouet la campagne électorale et l'agenda des candidats. Rassemblements de soutien aux Ukrainiens, déclarations officielles, conférences de presse improvisées, tous ont dû bouleverser leurs agendas ces dernières heures. L'élection présidentielle passe au second plan, à 44 jours du premier tour. À 9 000 km de la métropole, Jean-Luc Mélenchon poursuit sa visite sur l’île de La Réunion. "On est une démocratie, on ne s’arrête pas parce que Poutine a décidé d’envahir l’Ukraine", dit-il. Ses opposants à gauche l'ont attaqué sur ses positions jugées pro-russes.Emmanuel Macron a une semaine pour officialiser sa candidatureLes autres candidats supposés d’avoir été complaisants avec Vladimir Poutine, comme Marine Le Pen ou Éric Zemmour, pourraient aussi en faire les frais. Emmanuel Macron, lui, n’est toujours pas officiellement candidat. Le chef de l’État enchaîne les réunions à l’international, tandis qu’en France, son gouvernement essaye de jouer l’union sacrée. Il reste une semaine à Emmanuel Macron pour officialiser sa candidature.