Guerre en Ukraine : l'espoir fragile d'un accord avec la Russie
Mardi 29 mars, Moscou a annoncé un recul de ses troupes autour de Kiev lors de nouveaux pourparlers, à Istanbul. Un changement de ton qui ne se traduit pas encore sur le terrain.
Postés dans des tranchées autour de Kiev (Ukraine), des soldats restent gardent l'œil sur la ligne de front, mardi 29 mars. Et ce, malgré les engagements pris la veille par la Russie la veille de réduire son offensive autour de la capitale. Les négociations entre l'Ukraine et la Russie ont en effet connu des avancées substantielles. "Nous pouvons dire que les signaux que nous entendons des négociations sont positifs. Mais ces signaux ne couvrent pas encore le bruit des explosions d'obus russes", a déclaré Volodymyr Zelensky. Dans la nuit du 28 au 29 mars, la ville de Kherson (Ukraine) a notamment été frappée.
La communauté internationale attend des actes
La communauté internationale, elle aussi, dit attendre des actes. "Plutôt qu'un retrait, nous pensons qu'il s'agit probablement d'un repositionnement des troupes", a déclaré John Kirby, le porte-parole du Pentagone. L'Ukraine a proposé, mardi 29 mars, d'adopter un statut de neutralité : elle renoncerait à intégrer l'OTAN, à accueillir des bases militaires étrangères et à détenir l'arme nucléaire.
Elle réclame en échange la protection en cas d'attaque de plusieurs pays, souhaite adhérer à l'Union européenne et propose que les territoires contrôlés par les séparatistes pro-russes soient temporairement exclus des discussions.
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