Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky évoque des signaux "positifs" aux pourparlers avec Moscou

L'Ukraine "n'a pas l'intention de relâcher" ses efforts militaires, a toutefois prévenu le président ukrainien, mardi.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev, la capitale de l\'Urakine, le 13 mars 2022.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Kiev, la capitale de l'Urakine, le 13 mars 2022. (UKRAINIAN PRESIDENTIAL PRESS SER / AFP)
Ce qu'il faut savoir

Le président ukrainien a évoqué, mardi 29 mars, des signaux "positifs" aux pourparlers russo-ukrainiens. Toutefois, Volodymyr Zelensky assure que l'Ukraine "n'a pas l'intention de relâcher" ses efforts militaires et estime que la levée des sanctions contre la Russie n'est "envisageable qu'une fois la guerre terminée". Peu avant, le président américain, Joe Biden, a dit attendre de voir si la Russie "tenait parole" sur une désescalade alors qu'elle a promis de réduire "radicalement" son activité militaire en Ukraine. Suivez notre direct.

 Moscou promet de réduire "radicalement" son activité militaire en Ukraine. Cette déclaration a été effectuée alors que "les négociations sur un accord sur la neutralité et le statut non-nucléaire de l'Ukraine [entrent] dans une dimension pratique", a déclaré à Istanbul le vice-ministre russe de la Défense, Alexandre Fomine, à l'issue des discussions. Il reste néanmoins à ce que cette promesse russe se traduise sur le terrain.

Kiev veut un "accord international" sur sa sécurité. "Nous voulons un mécanisme international de garanties de sécurité où les pays garants agiront de façon analogue au chapitre 5 de l'Otan et même de façon plus ferme", a déclaré le négociateur en chef ukrainien après plusieurs heures de pourparlers russo-ukrainiens à Istanbul.

 Nouvel appel entre Macron et Poutine. Les deux chefs d'Etat ont une nouvelle fois échangé par téléphone, mardi après-midi. Les conditions ne sont pas réunies pour la mise ne place de corridors humanitaires sous l'égide de lONU, a fait savoir l'Elysée. La présidence précise que Vladimir Poutine va y réfléchir et revenir vers Emmanuel Macron. "Pour trouver une solution à la situation humanitaire difficile dans cette ville, les combattants nationalistes ukrainiens doivent arrêter de résister et déposer les armes", a prévenu le président russe.

Decathlon suspend ses activités commerciales en Russie. L'enseigne appartenant à la famille Mulliez a pris cette décision en raison de problèmes d'approvisionnement liés aux sanctions internationales qui frappent la Russie.

 Blocus à Marioupol. Volodymyr Zelensky a dénoncé dimanche un blocus total de cette grande ville portuaire et stratégique sur la mer d'Azov, dont l'armée russe tente de s'emparer depuis fin février. Environ 160 000 personnes y sont toujours coincées, selon le maire, Vadim Boïtchenko.

Retrouvez ici l'intégralité de notre live #UKRAINE

23h59 : Reportage au plus près des habitants de Kharkiv, ville de l'est de l'Ukraine, bombardée sans relâche par les forces russes. Les équipes de France 2 ont vécu avec des habitants qui vivent sous terre depuis un mois, dans le métro ukrainien.

22h35 : "Il ne faut pas s'attendre à ce que les négociations (entre Kiev et Moscou) entraînent la levée des sanctions contre la Fédération de Russie. Cette question-là ne peut être envisagée qu'une fois la guerre terminée et que nous aurons récupéré ce qui est à nous."

22h34 : "La situation n'est pas devenue plus facile, l'ampleur des défis n'a pas diminué, l'armée russe a toujours un potentiel important pour poursuivre les attaques contre notre État."


Enfin un signal positif, même s'il reste nuancé. Dans un message publié sur la messagerie Telegram, le président ukrainien a salué des signaux "positifs" en provenance des négociations russo-ukrainiennes qui se sont tenus en Turquie. "Mais (ces signaux) ne font pas oublier les explosions ou les obus russes" et Kiev n'a pas "l'intention de relâcher" ses efforts militaires, a martelé le chef d'Etat.

22h16 : Quels sont les contenus qu'il ne faut pas manquer aujourd'hui sur notre site ?

Dans cet article, on vous explique qui est Roman Abramovitch, le milliardaire russe qui a l'oreille de Poutine et Zelensky.


• Nous avons analysé, en collaboration avec l'association Les Shifters, les programmes climat des candidats à la présidentielle. Retrouvez le résultat de notre opération spéciale par ici.


Les enfants sont-ils davantage touchés par la reprise épidémique que lors des vagues précédentes ? Réponse en infographies.

21h53 : Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, affirme avoir perçu des signaux "positifs" lors des pourparlers qui ont eu lieu en Turquie.

20h06 : Joe Biden attend de voir si la Russie "tient parole" sur la désescalade, alors que Moscou a promis de réduire "radicalement" son activité militaire en Ukraine. En fin d'après-midi, c'est son secrétaire d'Etat, Antony Blinken, qui a dit douter du "réel sérieux" de la Russie dans les négociations avec l'Ukraine.

20h29 : "C’est vrai, docteur, ce qui est en train de se passer ? Ou c’est moi qui délire ?" Je vous recommande la lecture de ce reportage du Monde (article réservé aux abonnés), signé Florence Aubenas, dans un hôpital de l'ouest du pays. Interrogé, un psychiatre revient sur l'état de sidération à la réalité du début de la guerre des patients qui viennent le consulter. "Nous sommes l’autre dimension de la guerre. Elle ne se joue pas seulement sur le front, elle prend aussi possession des esprits", explique le médecin.

19h30 : Bonjour @Auraline. Nous venons d'avoir des nouvelles de cet entretien. Selon l'Elysée, les deux chefs d'Etat ont parlé de la possibilité de lancer une opération humanitaire pour venir en aide aux habitants de la ville de Marioupol, assiégée par l'armée russe. Mais les conditions "ne sont pas possibles à ce stade", a annoncé la présidence. Le chef de l'Etat français a présenté cette opération d'évacuation, proposée par la France, la Turquie et la Grèce, à son homologue russe qui a dit "qu'il allait y réfléchir" avant de donner une réponse, a ajouté l'Elysée.

19h23 : La Bourse de Paris termine en forte hausse (3,08%), misant sur une détente sur le front ukrainien, après quelques avancées dans les négociations entre Kiev et Moscou. "Le marché salue un éventuel cessez-le-feu et les signaux positifs qui pourraient mener à un possible accord diplomatique et donc à une détente du conflit", explique Andrea Tuéni, analyste de Saxo Banque. C'est l'indice CAC 40 qui a particulièrement progressé, grâce aux valeurs du luxe, retrouvant un niveau équivalent à celui auquel il évoluait avant l'invasion russe de l'Ukraine.

18h27 : Un aérodrome militaire de Starokostiantyniv, dans l'ouest de l'Ukraine, a été bombardé par les forces russes, annonce le maire de la ville. Conséquence : les stocks de carburant ont totalement été détruits. Côté humain, aucune victime n'est à déplorer, précise l'élu. "Nous sommes arrosés de missiles depuis le premier jour de la guerre, mais aujourd'hui (...) l'attaque a été très sérieuse et a causé des dommages significatifs", a écrit sur Facebook ce responsable local.

17h37 : Le Danemark annonce mettre un bataillon de 800 soldats à la disposition de l'Otan pour un possible renfort dans les pays baltes face à la menace russe. Le pays nordique a déjà déployé quelque 200 hommes et des avions de combat en Estonie et en Lituanie, et dépêché une frégate dans l'est de la mer Baltique.

17h23 : "Je n'ai rien vu qui puisse suggérer qu'il y a un véritable mouvement parce que nous n'avons pas vu de signes de réel sérieux de la part de la Russie."


Le secrétaire d'Etat américain reste dubitatif après l'annonce d'avancées dans les discussions entre Kiev et Moscou à Istanbul.

17h16 : L'entretien téléphonique entre Macron et Poutine est "en cours", annonce l'Elysée.

17h11 : Le gouvernement britannique a averti la Russie qu'il la jugerait "sur ses actes, pas ses paroles" après l'annonce par Moscou d'une réduction "radicale" de ses activités militaires en direction de Kiev et Tcherniguiv, dans le nord-est de l'Ukraine.

17h08 : Il y a un mois, notre journaliste Raphaël Godet était à Varsovie, où il avait rencontré deux familles de réfugiés ukrainiens. Il donne de leurs nouvelles sur Twitter :

16h39 : 5 266 élèves ukrainiens ont déjà été accueillis dans les écoles, collèges et lycées français, en date du lundi 28 mars, a appris franceinfo auprès du ministère de l'Éducation nationale.

16h24 : Après les Pays-Bas, l'Irlande et la Belgique annoncent à leur tour des expulsions de diplomates russes, pour des accusations d'espionnage : 4 pour Dublin et 21 pour Bruxelles.

16h10 : Les Pays-Bas vont expulser 17 officiers de renseignement russes qui s'adonnaient à des activités d'espionnage sous couvert de diplomatie, annonce le ministère des Affaires étrangères néerlandais.

15h39 : Une équipe de France 2 a pu se rendre à Marioupol, dans la zone contrôlée par l'armée russe. Voici leur reportage :



(FRANCE 2)

15h21 : Le ministre turc des Affaire étrangères, Mevlüt Cavusoglu, a salué les "progrès les plus significatifs" depuis le début de la guerre, lors des pourparlers entre la Russie et l'Ukraine à Istanbul, précisant que ces pourparlers ne reprendraient pas mercredi.

15h13 : On vous en parlait tout à l'heure : Decathlon suspend ses activités commerciales en Russie. Explications ici.

Un magasin Decathlon à Moscou, en Russie, le 4 avril 2020. (ALEXEY FILIPPOV / SPUTNIK / AFP)


(ALEXEY FILIPPOV / SPUTNIK / AFP)

15h05 : Le président américain, Joe Biden, s'entretiendra avec des dirigeants européens, a annoncé la Maison Blanche. L'appel téléphonique, prévu à 15h15 (heure française) avec les dirigeants français, britannique, allemand et italien, vise à "discuter des derniers développements concernant l'invasion russe de l'Ukraine", a précisé un porte-parole.

14h51 : Les Bourses européennes réagissent aux progrès dans les négociations entre l'Ukraine et la Russie. Vers 14h25, la Bourse de Paris grimpe de 3,41%, celle de Francfort de 3,18%, Milan de 2,99% et Londres de 1,35%. L'Euro Stoxx 50, indice européen de référence prends 3,43%.

14h41 : Le chef de la délégation ukrainienne, Mikhail Podoliak, a proposé à la Russie de fixer des discussions sur le statut de la Crimée et de Sébastopol. Il propose des négociations pendant 15 ans. Pendant cette période, Kiev et Moscou doivent s'engager à ne pas résoudre le sort de la Crimée par des moyens militaires.

14h41 : "Nous reconnaissons uniquement les frontières de l'Ukraine qui sont reconnues dans le monde", avertit le négociateur ukrainien David Arakhamia, à l'issue des discussions avec la Russie. Il prévient qu'il n'y aura "aucun compromis" sur ce point, alors que l'armée russe fait désormais du Donbass son "objectif principal". Il évoque également le cas de la Crimée, annexée par la Russie en 2014.

14h42 : Pour les Ukrainiens, les conditions sont désormais réunies pour une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky. "Les résultats de la réunion d'aujourd'hui [à Istanbul] sont suffisants pour une rencontre au niveau des chefs d'Etat", a déclaré David Arakhamia. Moscou envisage cette rencontre uniquement si un accord de paix a été trouvé au préalable.

14h35 : La guerre les a jetés sur la route et ils sont arrivés en France qu'ils considèrent comme un pays refuge. Mais des centaines de jeunes Africains, qui étudiaient en Ukraine, ignorent s'ils vont pouvoir poursuivre leurs études dans l'Hexagone. En effet, ils n'entrent pas dans le cadre du dispositif inédit mis en place en France pour les personnes ayant fui l'Ukraine. On vous en dit plus.

14h28 : Une présence discrète. L'oligarque russe Roman Abramovitch joue bien un rôle de médiateur dans les pourparlers russo-ukrainiens qui se sont ouverts aujourd'hui à Istanbul, a confirmé le Kremlin lors d'un briefing.

L'oligarque russe Roman Abramovitch (au centre) lors des pourparlers entre la Russie et l'Ukraine, sous l'égide de la Turquie, à Istanbul, le 29 mars 2022. (SERGEY KARPUHIN / AFP)

(SERGEY KARPUHIN / AFP)

14h14 : Côté ukrainien, le négociateur David Arakhamia réclame un "accord international" pour garantir sa sécurité, dont seraient signataires plusieurs pays garants. "Nous voulons un mécanisme international de garanties de sécurité où les pays garants agiront de façon analogue au chapitre 5 de l'Otan et même de façon plus ferme", a-t-il ajouté.

14h15 : La délégation russe annonce deux mesures principales pour une désescalade en Ukraine. Dans le domaine militaire, tout d'abord, avec une réduction drastique de l'activité militaire dans les régions de Kiev et de Tchernihiv. Dans le domaine politique, ensuite. Pour la première fois, la question d'une rencontre entre Vladimir Poutine et Volodymyr Zelensky est envisagée, si et seulement si les conditions pour la signature d'un accord sont réunies.



AGENCE TASS

14h13 : Le négociateur en chef russe, Vladimir Medinski, qualifie les pourparlers entre la Russie et l'Ukraine de "constructifs", à l'issue de discussions à Istanbul.

13h58 : Tout à l'heure, l'état-major ukrainien avait annoncé que la Russie retirait partiellement ses troupes des deux oblasts concernés. Il convient évidemment de prendre ces informations avec la plus grande prudence, et d'attendre une confirmation sur le terrain. Si cette annonce est vérifiée dans les prochaines heures et les prochains jours, il s'agit d'un tournant majeur depuis le début de la guerre.

13h56 : Cette annonce du ministère russe coïncide avec les propos du ministre Sergueï Choïgou ce matin. Ce dernier avait déclaré que "les missions principales de la première étape de l'opération militaire spéciale en Ukraine avaient été accomplies". Il avait ajouté que Moscou se concentrerait désormais sur son "objectif principal", à savoir "la libération du Donbass."

14h08 : Le ministère de la Défense russe annonce une "diminution drastique des hostilités" à Kiev et Tchernihiv.

13h43 : "Il n’existe plus de journalistes indépendants depuis hier. C’est une journée historique depuis 30 ans d’histoire des médias russes. Mais plus de 200 journalistes indépendants qui ont quitté la Russie continuent de travailler de manière plus dispersée. Ils ont créé leurs chaînes sur YouTube ou sur Telegram."

Dernier média indépendant encore actif en Russie, Novaïa Gazeta a suspendu sa parution hier. Le journaliste à Dojd, qui a fermé ses portes juste avant l’entrée en vigueur de la loi qui restreint le travail des journalistes, réagit auprès de franceinfo.

13h40 : La Russie a expulsé au total dix diplomates de Lituanie (4), de Lettonie (3) et d'Estonie (3), annonce le ministère des Affaires étrangères russe. Il s'agit d'une réponse à l'expulsion de dix diplomates russes des Etats baltes.

13h14 : Quels sont les contenus qu'il ne faut pas manquer aujourd'hui sur notre site ?

• Nous avons analysé, en collaboration avec l'association Les Shifters, les programmes climat des candidats à la présidentielle. Retrouvez le résultat de notre opération spéciale par ici.

Dans cet article, on vous explique pourquoi la Turquie joue les médiateurs entre Moscou et Kiev.

• Les enfants sont-ils davantage touchés par la reprise épidémique que lors des vagues précédentes ? Réponse en infographies.

13h20 : Decathlon, sous pression depuis le début de la guerre en Ukraine, a annoncé dans un communiqué la suspension de ses activités et la fermeture de ses magasins en Russie. "Respectant scrupuleusement les sanctions internationales, Decathlon constate que les conditions d'approvisionnement ne sont plus réunies pour poursuivre son activité en Russie", écrit l'enseigne, qui appartient à la famille Mulliez. Cette dernière a jusque-là maintenu les activités de ses marques Auchan et Leroy Merlin dans le pays.

13h18 : L'enseigne française Decathlon annonce la suspension de ses activités en Russie, en raison de problèmes d'approvisionnement.

12h51 : Dans le contexte de la guerre en Ukraine, certains réseaux de transports en commun font le choix d'une baisse de tarifs pour les voyageurs. Exemples : le prix du ticket de bus ou de métro est désormais plafonné à 5 euros en Ile-de-France quel que soit le trajet, de nouveaux tarifs réduits ciblent les salariés au smic à Limoges et la métropole de Rouen a acté une baisse de 25% des abonnements mensuels. On vous en dit plus.

12h43 : "Le conflit militaire pose un danger sans précédent pour les centrales et autres sites du pays. Nous devons prendre des mesures urgentes pour nous assurer qu'elles continuent à fonctionner en toute sûreté et réduire le risque d'un accident."

Le chef de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) se trouve en Ukraine "pour des discussions avec des responsables du gouvernement" afin de fournir "une assistance technique" garantissant la sécurité des installations nucléaires, a annoncé l'instance onusienne.

11h59 : "Les missions principales de la première étape de l'opération militaire spéciale en Ukraine ont été accomplies", a déclaré Sergueï Choïgou, ministre de la Défense russe, cité par les agences russes. "Nous pouvons nous concentrer sur l'objectif principal : la libération du Donbass." Il ajoute que "l'opération militaire spéciale se poursuivra jusqu'à ce que les objectifs soient atteints."

11h56 : Emmanuel Macron et Vladimir Poutine vont s'entretenir par téléphone à 16h30, a appris le service politique de France Télévisions auprès de l'Elysée.

11h37 : L’occupation des villes ukrainiennes par les soldats russes se fait à marche forcée. Dans certains secteurs, l’administration a déjà été remplacée. Dans l'appartement de Marina, à Kiev, on mesure l'angoisse que provoque cette guerre. Cette jeune éditrice dort dans son couloir : elle a mis du scotch sur toutes ses vitres pour les protéger des explosions. Elle est maintenant coupée de ses parents, qui se trouvent en zone occupée. Elle témoigne sur franceinfo.

Le 28 mars 2022, à Kiev, Marina nous raconte la vie à Svatove, ville du nord-est de l'Ukraine où sont restés ses parents, face à l'avancée des soldats russes. (GILLES GALLINARO / RADIO FRANCE)

(GILLES GALLINARO / RADIO FRANCE)

10h44 : Depuis le début de la guerre en Ukraine, la vie s'organise dans le métro à Kharkiv pour échapper aux bombardements. Le photographe Pavel Dorogoy capture la vie dans ces abris anti-bombes. Son travail original, qui mêle photos et vidéos, est publié dans Meduza, un média internet russophone basé à Riga, en Lettonie. Selon Pavel Dorogoy, "une seule station peut abriter jusqu'à 500 personnes le soir. Les bénévoles préparent la nourriture (servant d'abord les enfants et les femmes) et, lorsqu'ils ne dorment pas à tour de rôle sous des piles de couvertures, les gens essaient de prendre quelques instants pour eux".

10h43 : Ramzan Kadyrov serait arrivé hier à Marioupol, selon plusieurs médias russes qui diffusent des images du leader tchétchène au milieu de soldats et avec le leader de la république autoproclamée de Donetsk. Cette information est difficile à confirmer de source indépendante. Dans un message audio posté sur son compte Telegram, Kadyrov vient d'annoncer qu'il ne voit aucun intérêt aux négociations de paix entre l'Ukraine et la Russie. "Détruisons d'abord les nazis et voyons ensuite."

10h42 : L'Ukraine reprend des évacuations de civils via trois couloirs humanitaires, notamment depuis la ville assiégée de Marioupol, après une journée de suspension par crainte de "provocations" russes. "Trois couloirs humanitaires ont été validés pour aujourd'hui", a déclaré la vice-Première ministre ukrainienne, Iryna Verechtchouk, dans une vidéo diffusée sur Telegram.

10h22 : Etroitement liée à la Russie, l'Arménie tente de rester neutre depuis le début de la guerre en Ukraine. Une situation difficile à vivre pour la communauté arménienne qui vit à Lviv, comme le montre ce reportage de Marie-Pierre Vérot.

La cathédrale arménienne de Lviv (Ukraine). (MARIE-PIERRE VEROT / RADIO FRANCE)

(MARIE-PIERRE VEROT / RADIO FRANCE)

10h41 : Le siège de l'administration régionale de Mykolaïv, près d'Odessa, a subi une frappe de l'armée russe, annonce le gouverneur local, Vitaly Kim, sur Telegram. La plupart des personnes présentes dans le bâtiment sont indemnes, selon lui, mais huit civils et trois militaires sont portés disparus.



VITALY KIM / TELEGRAM