Cet article date de plus de deux ans.

Guerre en Ukraine : Kherson libérée mais toujours sous les bombes

Publié
Temps de lecture : 1min
Guerre en Ukraine : Kherson libérée mais toujours sous les bombes
Guerre en Ukraine : Kherson libérée mais toujours sous les bombes Guerre en Ukraine : Kherson libérée mais toujours sous les bombes
Article rédigé par franceinfo - Kherson - S. Perez, C. Cormery, B. Bervas, D. Padalka, A. Makrushyn
France Télévisions
Alors qu'il y a quelques jours, les habitants de Kherson célébraient la libération de leur ville, ils sont aujourd'hui contraints de la fuir face aux obus qui pleuvent.

L’heure des aurevoirs et des larmes. Cette famille a résisté à neuf mois d'occupation russe. Leur ville, Kherson, est libre, mais les femmes préfèrent partir par crainte des bombardements russes. Des dizaines de familles font leurs valises à toute hâte. Elle est loin, l’euphorie des jours qui ont suivi la libération de leur ville. Lorsque nous arrivons dans ce quartier résidentiel, un obus siffle. Nous repartons avec les habitants au plus vite. Une population sur le qui-vive qui compte les immeubles touchés : "On doit partir maintenant, vous entendez ces bombardements ?". Les infrastructures essentielles sont également visées, comme ce dépôt de pétrole. 

"Ville libérée mais desertée"

Les Russes ont reculé de l'autre côté de ce pont. Les deux camps sont séparés par le fleuve Dniepr. Non loin du rivage, devant l'immeuble qu'elle s'apprête à quitter à contrecœur, Svetlana, 70 ans, craint les jours à venir. Une situation de crise qui se ressent à l'hôpital de Kherson. Déjà privé d'électricité, le personnel doit désormais prendre en charge les habitants blessés par les éclats d'obus, une dizaine ce jour-là, dont un mort. "Il y a quelques jours encore, des centaines de personnes célébraient sur cette place centrale la libération de Kherson. Aujourd'hui, il n’y a plus grand monde. Kherson est une ville libérée certes mais pratiquement désertée", indique sur place la journaliste Stéphanie Perez.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.